Des crédits immobiliers toujours plus chers
Les prétendants à l'achat d'un bien immobilier ne sont guère ravis : les taux des crédits immobiliers sont en effet en hausse en février, d'après les estimations de la Banque de France. En moyenne, ils s'établissent à 2,33%, ce qui représente une augmentation de 0,13 point par rapport au mois de janvier. À titre de comparaison, en février 2022, cette moyenne s'établissait à 1,10% seulement !
Un autre monde : depuis, la Banque centrale européenne a fortement augmenté ses taux directeurs, entraînant celle des taux des crédits immobiliers. Et pour ne rien arranger, l'institution devrait encore relever ses taux mi-mars. Il faut donc s'attendre à une remontée mécanique pour les crédits immobiliers. Selon l'Observatoire Crédit Logement CSA, ces taux ont franchi la barre des 3% pour les prêts pour les trois quarts des emprunteurs à plus de 25 ans, ainsi que pour la moitié de deux qui ont contracté un prêt à 20 ans.
Un autre monde : depuis, la Banque centrale européenne a fortement augmenté ses taux directeurs, entraînant celle des taux des crédits immobiliers. Et pour ne rien arranger, l'institution devrait encore relever ses taux mi-mars. Il faut donc s'attendre à une remontée mécanique pour les crédits immobiliers. Selon l'Observatoire Crédit Logement CSA, ces taux ont franchi la barre des 3% pour les prêts pour les trois quarts des emprunteurs à plus de 25 ans, ainsi que pour la moitié de deux qui ont contracté un prêt à 20 ans.
Nouvelle hausse des taux de la BCE attendue mi-mars
Des taux élevés donc, qui handicapent la capacité de remboursement des ménages déjà pris à la gorge par la hausse des prix généralisée et par les factures d'énergie très élevées. Néanmoins, et cela peut sembler paradoxal, la production de nouveaux crédits liés à l'habitation est en hausse à 14,4 milliards d'euros pour le mois de février ! Une hausse liée à celle du taux d'usure pratiquée en octobre dernier, selon les spécialistes, il y a en effet un temps de traitement incompressible.
Mais on peut s'attendre à une remontée de la production de nouveaux crédits grâce à la révision temporaire du calcul du taux d'usure : il est désormais établi chaque mois par la Banque de France, et non plus chaque trimestre. Le taux d'usure, autrement dit le taux maximum légal que peuvent pratiquer les établissements de crédit, était de 4% au 1er mars pour les prêts à 20 ans.
Mais on peut s'attendre à une remontée de la production de nouveaux crédits grâce à la révision temporaire du calcul du taux d'usure : il est désormais établi chaque mois par la Banque de France, et non plus chaque trimestre. Le taux d'usure, autrement dit le taux maximum légal que peuvent pratiquer les établissements de crédit, était de 4% au 1er mars pour les prêts à 20 ans.