Le gouvernement débloque une enveloppe de 1,1 milliard d'euros sur quatre ans, de 2019 à 2022, qui va financer douze propositions visant à répondre à la grève des urgences. Lancé en mars par l'hôpital parisien Saint Antoine, le mouvement s'est depuis étendu à la moitié des services d'urgence en France (195 services, selon le ministère de la Santé). Agnès Buzyn a présenté ce lundi le nouveau volet d'un dispositif dont les premières mesures avaient été dévoilées la semaine dernière. En tout, ce « pacte de refondation des urgences » va donc coûter 1,1 milliard, avec une mesure phare : une plateforme chargée de l'orientation des patients.
Cette plateforme, qui sera disponible sur internet ou au téléphone, dirigera les patients en fonction des symptômes : vers l'hôpital en cas d'urgence vitale ou la médecine de ville. Elle pourra également donner des conseils et des informations et indiquera les structures médicales les plus proches. Ce service disposera d'un budget de 340 millions d'euros. Les médecins libéraux seront poussés à prendre davantage de patients sans rendez-vous ; 3 500 postes d'assistants médicaux seront créés pour les cabinets.
La ministre de la Santé va également faire en sorte que le tiers payant soit systématiquement disponible en médecine de ville. Autrement dit, les patients n'auront plus à payer quoi que ce soit, ce qui est une crainte récurrente pour bon nombre d'entre eux qui privilégient les urgences où les soins sont totalement pris en charge. Parmi les autres mesures : les examens biologiques seront plus simples dans les cabinets libéraux ; le SAMU pourra appeler une ambulance pour transporter un patient chez un médecin de ville.
Cette plateforme, qui sera disponible sur internet ou au téléphone, dirigera les patients en fonction des symptômes : vers l'hôpital en cas d'urgence vitale ou la médecine de ville. Elle pourra également donner des conseils et des informations et indiquera les structures médicales les plus proches. Ce service disposera d'un budget de 340 millions d'euros. Les médecins libéraux seront poussés à prendre davantage de patients sans rendez-vous ; 3 500 postes d'assistants médicaux seront créés pour les cabinets.
La ministre de la Santé va également faire en sorte que le tiers payant soit systématiquement disponible en médecine de ville. Autrement dit, les patients n'auront plus à payer quoi que ce soit, ce qui est une crainte récurrente pour bon nombre d'entre eux qui privilégient les urgences où les soins sont totalement pris en charge. Parmi les autres mesures : les examens biologiques seront plus simples dans les cabinets libéraux ; le SAMU pourra appeler une ambulance pour transporter un patient chez un médecin de ville.