La consommation touchée par la fermeture des commerces
La comparaison que fait l’Insee entre le premier, le deuxième et le troisième confinements est éloquente : si la consommation a baissé de manière significative à chaque fois, les Français ayant l’interdiction de sortir et les commerces étant fermés, la baisse est sensiblement différente. Ainsi, durant le confinement d’avril 2020, le plus dur, la consommation a chuté de 31% par rapport à la période d’avant-crise, et de 15% durant le mois de novembre 2020.
Le troisième confinement d’avril 2021 aura aussi coûté cher à la consommation, mais que de 10% (par rapport à 2019, période de référence). La raison ? Un confinement plus léger (les Français étaient autorisés à se déplacer de 10 km et même 30 km avec dérogation) et une liste de commerces ouverts plus longues, notamment avec le maintien des activités des librairies, par exemple.
Le troisième confinement d’avril 2021 aura aussi coûté cher à la consommation, mais que de 10% (par rapport à 2019, période de référence). La raison ? Un confinement plus léger (les Français étaient autorisés à se déplacer de 10 km et même 30 km avec dérogation) et une liste de commerces ouverts plus longues, notamment avec le maintien des activités des librairies, par exemple.
0,25% de croissance au deuxième trimestre par rapport au premier
Reste que l’impact sur la croissance de la France est sensible : l’Insee, dans cette première estimation de croissance, juge que le PIB du pays n’augmentera « qu’à peine » au deuxième trimestre 2021, soit d’environ 0,25% par rapport au trimestre précédent. Pour rappel, au premier trimestre 2021, la croissance a été de 0,4% par rapport au quatrième trimestre 2020.
De quoi, toutefois, conforter le gouvernement dans ses prévisions pour 2021, ce dernier tablant sur 5% de croissance. Fin juin 2021, grâce à la réouverture progressive de l’activité et la vaccination, « l’acquis de croissance annuelle serait alors de +4,25% », estime l’Insee.
De quoi, toutefois, conforter le gouvernement dans ses prévisions pour 2021, ce dernier tablant sur 5% de croissance. Fin juin 2021, grâce à la réouverture progressive de l’activité et la vaccination, « l’acquis de croissance annuelle serait alors de +4,25% », estime l’Insee.