Ainsi donc les perspectives de croissance pour l’Eurozone ont été revues à la baisse de 0,4 %. L’estimation est désormais de 0,8 % pour l’année 2014. Pour 2015, les choses ne sont guère plus reluisantes puisque l’organisme prévoit un petit 1,1 % au lieu du 1,7 % initialement envisagé. L’Organisation demande ainsi à la Banque centrale européenne de jouer pleinement son rôle de « carburant » pour ranimer l’activité économique.
Le travail de la BCE a cependant été salué par l’OCDE, bien que cette dernière demande à l’institution financière de faire mieux, et plus fort. Pourtant la BCE a récemment baissé ses taux directeurs, afin de pousser les banques à distribuer du crédit aux ménages et aux entreprises. L’OCDE approuve, mais demande cependant un « assouplissement quantitatif », c’est-à-dire du rachat de dette publique par la Banque centrale.
Pour la France, l’OCDE n’est également pas très optimiste. L’Organisation prévoit une croissance de 0,4 % en 2014, puis 1 % en 2015. Les mêmes estimations que celles du gouvernement. Que l’Hexagone se rassure cependant. Le Brésil, qui fait partie des pays émergents du moment, et qui devait afficher un taux de croissance de 1,8 % en 2014, ne devrait bénéficier que d’un très faible taux à 0,3 %.