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Uderzo père et fille ont ainsi annoncé qu'elles décidaient de « se désister de toute plainte, instance, ou action en cours relatives aux contentieux qui les opposaient ». Les querelles étaient nombreuses des deux côtés, chacune tentant de tirer la couverture du petit Gaulois vers elle. L'origine des problèmes juridiques date de 2007. Sylvie et son mari, Bernard de Choisy, se voyaient montrer la porte par les éditions Albert René, en charge de la publication des albums d'Astérix après la mort de l'autre génial créateur, René Goscinny, en 1977. Un an après cette disparition, Sylvie Uderzo s'oppose à la vente des droits de la saga à Hachette Livres — mais Albert y est lui favorable.
Ce n'est qu'en 2011 que Sylvie accepte finalement de céder ses parts à Hachette, tout en estimant que son père a été victime d'abus de faiblesse et porte plainte contre X. C'est vendredi dernier que la justice a rendu son verdict : Albert Uderzo est parfaitement lucide et à 87 ans, il est toujours capable de prendre des décisions.
C'est ce jugement qui a poussé les deux parties à s'entendre. Sylvie et Albert ayant enfin achevé cette guerre de tranchées judiciaires, il est temps maintenant de s'occuper des aventures d'Astérix.