Tendance à la hausse
Le bilan social annuel de la SNCF, révélé par Le Parisien, comporte un chiffre troublant sur l'attractivité de l'entreprise. 1 025 démissions ont été enregistrées l'an dernier, un nombre en progression constante : en 2016, on en comptait 614 ; l'année suivante, 763 démissions. Malgré cette tendance à la hausse, les effectifs de l'entreprise restent stables, ces démissions ont l'épaisseur de la virgule avec 140 000 salariés.
Malgré tout, ces démissions en hausse interrogent au sein de l'entreprise. Interrogé par Le Parisien, le directeur des ressources humaines Benjamin Raigneau explique que ce nombre en hausse est dû à une « forte concurrence » qui s'arrache les chaudronniers, mécaniciens et agents de maintenance. Tout particulièrement en Ile-de-France où ces profils sont particulièrement recherchés.
Malgré tout, ces démissions en hausse interrogent au sein de l'entreprise. Interrogé par Le Parisien, le directeur des ressources humaines Benjamin Raigneau explique que ce nombre en hausse est dû à une « forte concurrence » qui s'arrache les chaudronniers, mécaniciens et agents de maintenance. Tout particulièrement en Ile-de-France où ces profils sont particulièrement recherchés.
Attractivité
La SNCF se doit donc d'être attractive : toujours pour la région parisienne, l'entreprise propose des logements pour ses futurs cheminots. Mais l'aspect financier compte également, et d'après le syndicat Sud Rail, c'est là que le bât blesse : les salaires seraient « trop bas ». Depuis cinq ans, aucune augmentation générale n'a été offerte aux salariés. Certains cheminots pointent aussi du doigt les nombreuses réformes de ces dernières années qui les font passer d'un poste à un autre sans préavis.
La fin de l'embauche au statut, à partir du 1er janvier 2020, au profit d'un contrat de travail classique, pourrait également réduire l'attrait de la SNCF aux yeux des candidats. Surtout les plus jeunes qui ne veulent pas travailler au même poste toute leur vie. Malgré tout, le groupe conserve beaucoup d'atouts et d'attraits pour les jeunes recrues.
La fin de l'embauche au statut, à partir du 1er janvier 2020, au profit d'un contrat de travail classique, pourrait également réduire l'attrait de la SNCF aux yeux des candidats. Surtout les plus jeunes qui ne veulent pas travailler au même poste toute leur vie. Malgré tout, le groupe conserve beaucoup d'atouts et d'attraits pour les jeunes recrues.