Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, toutefois, plusieurs rumeurs circulaient concernant le déficit public de la France en 2017. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, estimait possible un dérapage de ce même déficit attendu à 2,8 % selon le dernier gouvernement de François Hollande. Il semblerait que plusieurs décisions de ce même gouvernement n’aient pas été budgétisées.
La Cour des Comptes a rendu, jeudi 29 juin 2017, le résultat de son audit sur les comptes publics français et elle donne raison aux craintes du gouvernement d’Edouard Philippe : le déficit public va bien déraper si aucune mesure n’est prise d’ici la fin de l’année. Le dérapage porterait le déficit à 3,2 % fin 2017.
Il manque, au gouvernement, 8 milliards d’euros pour réussir à rester dans les clous du Pacte de Stabilité. Une somme que Bruno Le Maire a déjà prévue de récupérer par le biais de sacrifices demandés aux collectivités locales et au niveau des dépenses sociales. Le but est, bien évidemment, de réussir à rester sous les 3 % afin d’éviter l’amende de Bruxelles qui peut atteindre 4 milliards d’euros… et de permettre à Emmanuel Macron de tenir ses engagements.
Mais si cet objectif est atteignable en 2017 avec quelques sacrifices, la question reste en suspens quant à 2018 : Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures dont de grosses baisses d’impôts pour les entreprises et la suppression de la taxe d’habitation pour une partie de la population. Rien que cette dernière mesure est estimée à 10 milliards d’euros.
La Cour des Comptes a rendu, jeudi 29 juin 2017, le résultat de son audit sur les comptes publics français et elle donne raison aux craintes du gouvernement d’Edouard Philippe : le déficit public va bien déraper si aucune mesure n’est prise d’ici la fin de l’année. Le dérapage porterait le déficit à 3,2 % fin 2017.
Il manque, au gouvernement, 8 milliards d’euros pour réussir à rester dans les clous du Pacte de Stabilité. Une somme que Bruno Le Maire a déjà prévue de récupérer par le biais de sacrifices demandés aux collectivités locales et au niveau des dépenses sociales. Le but est, bien évidemment, de réussir à rester sous les 3 % afin d’éviter l’amende de Bruxelles qui peut atteindre 4 milliards d’euros… et de permettre à Emmanuel Macron de tenir ses engagements.
Mais si cet objectif est atteignable en 2017 avec quelques sacrifices, la question reste en suspens quant à 2018 : Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures dont de grosses baisses d’impôts pour les entreprises et la suppression de la taxe d’habitation pour une partie de la population. Rien que cette dernière mesure est estimée à 10 milliards d’euros.