Nouvelle entreprise des technologies en difficulté
Nouveau coup de bambou pour le secteur des technologies. Dell a annoncé une nouvelle charrette de licenciements : 6.650 postes supprimés, soit 5% des effectifs totaux de 133.000 personnes dans le monde. Le fabricant d'ordinateurs américain, basé au Texas, souffrent des conditions du marché qui « continuent de s'éroder avec un avenir incertain », a souligné le codirecteur opérationnel du groupe, Jeff Clarke, dans un mémo envoyé aux salariés.
Dell avait enclenché une série de mesures visant à réaliser des économies : limites dans les dépenses de déplacement ou encore gel des embauches. Mais l'austérité ne suffit plus pour faire face à la baisse de la demande qui se concrétise par le bilan de l'entreprise. Le chiffre d'affaires a ainsi reculé de 6% au troisième trimestre décalé de 2023. Les ventes d'ordinateurs, l'activité principale du groupe, ont chuté de 10%.
Dell avait enclenché une série de mesures visant à réaliser des économies : limites dans les dépenses de déplacement ou encore gel des embauches. Mais l'austérité ne suffit plus pour faire face à la baisse de la demande qui se concrétise par le bilan de l'entreprise. Le chiffre d'affaires a ainsi reculé de 6% au troisième trimestre décalé de 2023. Les ventes d'ordinateurs, l'activité principale du groupe, ont chuté de 10%.
5% des effectifs de Dell supprimés
Alors que les utilisateurs ont été nombreux à s'équiper en matériels informatiques durant les années de la pandémie, la fin des restrictions sanitaires signifient un certain retour à la normale y compris pour les achats d'ordinateurs. Par conséquent, Dell ne peut guère faire autrement que de s'adapter à cette nouvelle situation. Et le constructeur de PC n'est pas le seul à souffrir.
En fait, c'est pratiquement tout le secteur technologique qui souffre : Alphabet (Google), Meta, Amazon, Microsoft… Tous ont annoncé des plans sociaux de grande envergure, à coups de 10.000 licenciements ou plus. Ces entreprises avaient embauché à tour de bras pendant la pandémie, pensant que la croissance très forte enregistrée durant cette période allait se poursuivre et soutenir l'activité… Il n'en a rien été.
En fait, c'est pratiquement tout le secteur technologique qui souffre : Alphabet (Google), Meta, Amazon, Microsoft… Tous ont annoncé des plans sociaux de grande envergure, à coups de 10.000 licenciements ou plus. Ces entreprises avaient embauché à tour de bras pendant la pandémie, pensant que la croissance très forte enregistrée durant cette période allait se poursuivre et soutenir l'activité… Il n'en a rien été.