Les exportateurs en forme en 2022
La balance commerciale française atteindra des records cette année, aussi bien dans le négatif que dans le positif. Rayon négatif, la balance sera dans le rouge de 156 milliards d'euros selon le projet de loi de finances pour 2023, un chiffre historiquement mauvais. Cela signifie que l'Hexagone importe beaucoup plus qu'il n'exporte, la faute en revenant principalement aux prix de l'énergie en forte hausse après la sortie de crise sanitaire puis la guerre en Ukraine.
Néanmoins, il y a aussi de bonnes nouvelles. Ainsi, la France a exporté pour 439 milliards d'euros de biens et de services durant les trois premiers trimestres de l'année. Cela représente une hausse de 20% par rapport aux neufs premiers mois de 2021, selon Business France, et sur l'ensemble de 2022, il y a l'espoir de faire mieux (un total de 501 milliards d'euros l'an dernier). « La croissance des exportations de biens s'est accélérée », relève Business France.
Néanmoins, il y a aussi de bonnes nouvelles. Ainsi, la France a exporté pour 439 milliards d'euros de biens et de services durant les trois premiers trimestres de l'année. Cela représente une hausse de 20% par rapport aux neufs premiers mois de 2021, selon Business France, et sur l'ensemble de 2022, il y a l'espoir de faire mieux (un total de 501 milliards d'euros l'an dernier). « La croissance des exportations de biens s'est accélérée », relève Business France.
Tous les secteurs d'exportation en hausse
Les secteurs qui exportent traditionnellement beaucoup sont au rendez-vous : le textile enregistre une hausse des exportations de 30%, l'agro-alimentaire et le secteur agricole de 28%, les produits pharmaceutiques, chimiques, les parfums et les cosmétiques de 24%… Ces secteurs « consolident leur niveau d'exportations », rapporte l'étude. En fait, l'ensemble des secteurs exportateurs ont enregistré une hausse des exportations en valeur par rapport aux trois premiers trimestres de 2019.
Hélas, ces bons résultats sont annulés par la hausse des prix et l'inflation importée via les produits énergétiques en particulier. Selon les Douanes, le déficit s'établissait à près de 150 milliards d'euros en septembre sur les douze mois glissants, quasiment deux fois plus qu'en 2021 (85 milliards d'euros).
Hélas, ces bons résultats sont annulés par la hausse des prix et l'inflation importée via les produits énergétiques en particulier. Selon les Douanes, le déficit s'établissait à près de 150 milliards d'euros en septembre sur les douze mois glissants, quasiment deux fois plus qu'en 2021 (85 milliards d'euros).