Du jamais vu dans les prix immobiliers
Les vendeurs ont beaucoup augmenté le prix de leurs biens, soutenus par un marché de l'immobilier très dynamique ces derniers mois. Mais sans doute sont-ils allés trop loin désormais : de nombreux acheteurs potentiels sont laissés sur le carreau. Selon les chiffres pour le troisième trimestre de Century 21 rapportés par BFM TV, le prix du mètre carré s'est établi à 3.895 euros en moyenne pour les appartements, et à 2.365 euros pour les maisons. Du jamais vu : cela représente des hausses de respectivement 7,3% et 11% par rapport à l'année précédente.
Toujours au troisième trimestre, un appartement s'est vendu en moyenne au prix de 229.533 euros, une maison 268.639 euros. Là aussi ce sont de nouveaux records en la matière. Les acheteurs doivent de plus augmenter leur apport personnel pour acquérir un bien : alors qu'il se montait à 10,2% sur les six premiers mois de l'année, l'apport a été de 13,1% en moyenne. Par conséquent, avec un immobilier aussi cher, les Français sont nombreux à ne pas pouvoir acheter.
Toujours au troisième trimestre, un appartement s'est vendu en moyenne au prix de 229.533 euros, une maison 268.639 euros. Là aussi ce sont de nouveaux records en la matière. Les acheteurs doivent de plus augmenter leur apport personnel pour acquérir un bien : alors qu'il se montait à 10,2% sur les six premiers mois de l'année, l'apport a été de 13,1% en moyenne. Par conséquent, avec un immobilier aussi cher, les Français sont nombreux à ne pas pouvoir acheter.
Les primo-accédants exclus du marché
Le réseau immobilier souligne que le marché est animé par des secundo-accédants, qui ont pu vendre leur précédent bien immobilier un bon prix et qui peuvent donc investir plus dans leur second logement. Ce qui exclut bon nombre de jeunes du marché immobilier. Mais Century 21 perçoit également un net ralentissement des ventes : les transactions ont reculé de 18,8% pour les maisons et de 10,6% pour les appartements. En comparaison avec l'année 2019 avant la crise sanitaire, la baisse est de 5%.
Et il est probable qu'au vu des prix demandés par les vendeurs, le volume de transactions s'oriente encore vers la baisse au quatrième trimestre. Ce qui provoquera un recul des exigences des propriétaires vendeurs, permettant ainsi à des primo-accédants de revenir sur le marché.
Et il est probable qu'au vu des prix demandés par les vendeurs, le volume de transactions s'oriente encore vers la baisse au quatrième trimestre. Ce qui provoquera un recul des exigences des propriétaires vendeurs, permettant ainsi à des primo-accédants de revenir sur le marché.