Hausse des salaires et des primes
Fidéliser les salariés pour éviter qu'ils n'aillent voir ailleurs : c'est la principale motivation des TPE et PME qui vont augmenter les salaires cette année. La moitié de ces très petites et moyennes entreprises envisagent une hausse des rémunérations en 2022, selon le baromètre trimestriel Bpifrance et de l'institut Rexecode, et pour trois quarts d'entre elles, il s'agit effectivement de garder les talents.
63% des TPE/PME, qui vont augmenter les salaires cette année, devraient proposer une hausse supérieure à la moyenne des trois années d'avant 2019, c'est à dire avant le déclenchement de la pandémie (pour les 33% restantes, la hausse sera du même niveau). En ce qui concerne la moitié des autres entreprises qui ne procéderont pas à une hausse des rémunérations, les salariés devraient tout de même bénéficier de primes, d'augmentation de la participation ou de l'intéressement pour 48% d'entre elles.
63% des TPE/PME, qui vont augmenter les salaires cette année, devraient proposer une hausse supérieure à la moyenne des trois années d'avant 2019, c'est à dire avant le déclenchement de la pandémie (pour les 33% restantes, la hausse sera du même niveau). En ce qui concerne la moitié des autres entreprises qui ne procéderont pas à une hausse des rémunérations, les salariés devraient tout de même bénéficier de primes, d'augmentation de la participation ou de l'intéressement pour 48% d'entre elles.
Les prix aussi vont augmenter
Qui dit augmentation de salaires implique aussi une hausse des prix. 58% des TPE/PME vont effectivement en passer par là, et pour 88% d'entre elles cette hausse sera supérieure à celle des trois années précédant la pandémie. Toutefois, le risque d'inflation dans ce domaine demeure modéré : les prix augmentent en moyenne plus rapidement (+3,8%) que les salaires (+2,2%). A priori donc, la menace d'une spirale inflationniste ne devrait pas se concrétiser.
Les dirigeants de TPE/PME interrogés par le baromètre estiment également que leurs marges devraient subir une dégradation, mais elle sera légère d'après l'enquête, qui rapporte également une situation de trésorerie également plus contrainte. Toutefois, elle reste confortable tout comme les capacités d'investissement : près de 6 chefs d'entreprise sur 10 envisagent d'investir en 2022.
Les dirigeants de TPE/PME interrogés par le baromètre estiment également que leurs marges devraient subir une dégradation, mais elle sera légère d'après l'enquête, qui rapporte également une situation de trésorerie également plus contrainte. Toutefois, elle reste confortable tout comme les capacités d'investissement : près de 6 chefs d'entreprise sur 10 envisagent d'investir en 2022.