Les onze syndicats qui représentent les pilotes, les hôtesses et stewards ainsi que les personnels au sol entendent durcir encore le bras de fer qui les opposent à la direction. Celle-ci est accusée de « chercher la division », et surtout de n'apporter aucune « réponse concrète » aux préoccupations des salariés en grève. L'intersyndicale exige toujours une augmentation générale des salaires de 6% pour rattraper l'inflation ; la précédente hausse générale avait eu lieu en 2011. Air France, actuellement en pleines négociations salariales, a proposé une augmentation générale de 1% seulement, mais accompagnée d'augmentations individuelles de 1,4% pour les personnels au sol.
Pour la direction de la compagnie aérienne, les mouvements de grève « freinent les avancées » enregistrées l'an dernier par Air France sur le marché aérien. L'entreprise veut « préserver sa trajectoire de croissance » afin de défendre ses positions. Le groupe rappelle également que la concurrence est forte dans le secteur de l'aérien, et que ce sont les « clients et les salariés » qui vont être pénalisés par ces mouvements de grève.
Les deux parties s'écharpent également sur la mobilisation des précédents mouvements. Pour le 23 mars, l'intersyndicale a indiqué qu'un quart des vols avait été annulé, suite à une grève suivie par 18% des salariés. Les organisations syndicales parlent elles de « 56% de vols impactés au départ des bases » et de 42 à 59% de vols « annulés ou affrétés » sur le long-courrier d'une part, sur le moyen-courrier de l'autre. L'annonce de ces deux journées supplémentaires intervient à la veille d'un nouveau round de négociations entre la direction et les syndicats de pilotes.
Pour la direction de la compagnie aérienne, les mouvements de grève « freinent les avancées » enregistrées l'an dernier par Air France sur le marché aérien. L'entreprise veut « préserver sa trajectoire de croissance » afin de défendre ses positions. Le groupe rappelle également que la concurrence est forte dans le secteur de l'aérien, et que ce sont les « clients et les salariés » qui vont être pénalisés par ces mouvements de grève.
Les deux parties s'écharpent également sur la mobilisation des précédents mouvements. Pour le 23 mars, l'intersyndicale a indiqué qu'un quart des vols avait été annulé, suite à une grève suivie par 18% des salariés. Les organisations syndicales parlent elles de « 56% de vols impactés au départ des bases » et de 42 à 59% de vols « annulés ou affrétés » sur le long-courrier d'une part, sur le moyen-courrier de l'autre. L'annonce de ces deux journées supplémentaires intervient à la veille d'un nouveau round de négociations entre la direction et les syndicats de pilotes.