Le monde du travail au bord de l’épuisement professionnel ? Une partie en tout cas, si l’on en croit les résultats de la dernière étude Think pour Great Place to Work publiée mercredi 7 janvier. D’après ce sondage, environ 17 % des salariés français se disent potentiellement en situation de burn-out. Une situation de plus en plus inquiétante à l’heure où les frontières entre vie privée et vie professionnelle deviennent de plus en plus minces.
L’étude précise également que 48 % des salariés interrogés, soit près d’un salarié sur deux, se disent confrontés à une situation de burn-out, pour eux ou pour des proches. Techniquement le burn out se matérialise par un arrêt de travail plus ou moins long suite à un épuisement lié au travail du fait du stress, des conditions de travail etc.
Le ministère du Travail semble prendre le problème très au sérieux puisqu’il a chargé l’an dernier un groupe d’experts composés de médecins et de psychologues de clarifier ce que recouvre réellement le burn out. A terme ce groupe devra rendre ses recommandations pour prévenir ce syndrome au sein des entreprises.
Par ailleurs, en décembre dernier, une trentaine de députés ont demandé que le burn out soit reconnu comme une maladie professionnelle, ce qui n’est pas encore le cas pour la majorité des salariés qui s’arrêtent de travailler suite à un burn out.