Entre délais d'attente trop longs et reste à charge trop important
Les Français rencontrent de plus en plus de difficultés pour se soigner, selon ce sondage BVA révélé par le Journal du Dimanche. 63% d'entre eux ont dû renoncer à des soins, en raison de délais d'attente trop longs pour 44% des personnes interrogées, 41% à cause du reste à charge trop importante. 30% d'entre eux ne peuvent tout simplement pas avancer les frais. 25% invoquent un manque de médecins à proximité de chez eux. La situation est encore plus difficile pour les personnes en situation de handicap, qui sont 77% à avoir renoncé ou reporté des soins.
Au sein de la catégorie d'âge 25-34 ans, la situation est tout aussi précaire puisque 74% d'entre eux disent avoir renoncé à des soins de santé. Le taux est sensiblement le même (72%) pour les personnes dont le revenu mensuel net est de moins de 1.500 euros. Or, ils sont 67% à devoir de temps à autre faire face à des dépassements d'honoraires chez un spécialiste.
Au sein de la catégorie d'âge 25-34 ans, la situation est tout aussi précaire puisque 74% d'entre eux disent avoir renoncé à des soins de santé. Le taux est sensiblement le même (72%) pour les personnes dont le revenu mensuel net est de moins de 1.500 euros. Or, ils sont 67% à devoir de temps à autre faire face à des dépassements d'honoraires chez un spécialiste.
Plus de trois mois pour un rendez-vous chez un ophtalmologiste
Les Français sont 58% à penser que le reste à charge a augmenté durant les dernières années. Selon les spécialités recherchées, le temps d'attente est plus ou moins long. Ainsi, il faut attendre 3 mois et 2 jours pour décrocher un rendez-vous médical d'urgence chez un ophtalmologiste. Le délai passe à 2 mois et 3 jours pour un dermatologue, à 1 mois et 23 jours pour un gynécologue, ou encore à 1 mois et 14 jours pour un spécialise ORL.
Ce sondage intervient alors que le gouvernement prépare un ensemble de mesures pour soutenir les hôpitaux publics et les urgences. L'exécutif devrait à cette occasion « ouvrir » le portefeuille et injecter de l'argent pour soulager le secteur hospitalier. Bruno Le Maire n'écarte d'ailleurs plus la reprise de la dette des hôpitaux…
Ce sondage intervient alors que le gouvernement prépare un ensemble de mesures pour soutenir les hôpitaux publics et les urgences. L'exécutif devrait à cette occasion « ouvrir » le portefeuille et injecter de l'argent pour soulager le secteur hospitalier. Bruno Le Maire n'écarte d'ailleurs plus la reprise de la dette des hôpitaux…