164 millions d'abonnés pour Disney+
Le groupe Disney a annoncé que sa plateforme vedette de streaming avait atteint 164 millions d'abonnés au troisième trimestre. C'est 12 millions de clients supplémentaires par rapport à fin juin, soit bien davantage que les estimations des analystes. Netflix, le leader du secteur, est toujours loin devant avec 223 millions d'abonnés, mais le service n'a enregistré qu'une hausse de 2,4 millions de clients durant l'été (après en avoir perdu 1,2 million au premier semestre).
Toutefois, malgré cet apport impressionnant de nouveaux abonnés, Disney+ et les autres plateformes de streaming du groupe (ESPN+ et Hulu) ont continué à perdre de l'argent. Les pertes opérationnelles se montent en effet à 1,47 milliard de dollars sur le trimestre. La production de contenus originaux coûte cher, mais c'est nécessaire pour recruter toujours plus de clients.
Toutefois, malgré cet apport impressionnant de nouveaux abonnés, Disney+ et les autres plateformes de streaming du groupe (ESPN+ et Hulu) ont continué à perdre de l'argent. Les pertes opérationnelles se montent en effet à 1,47 milliard de dollars sur le trimestre. La production de contenus originaux coûte cher, mais c'est nécessaire pour recruter toujours plus de clients.
Un abonnement moins cher avec des publicités
Bob Chapek, le patron de Disney, s'est d'ailleurs voulu rassurant en expliquant que les pertes vont commencer à diminuer durant le trimestre en cours. Et la rentabilité de Disney+ est attendue pour 2024. En attendant, Disney+ va lancer une formule moins chère à 7,99 $ financée par la publicité, à l'instar de son rival Netflix qui a fait de même (à 6,99 $ par mois). Disney+ a augmenté le prix de son abonnement de base, sans publicité, à 10,99 $.
Pour réduire les pertes, Bob Chapek a laissé entendre que des coupes dans les budgets étaient possibles, en particulier dans le marketing. Autre solution : augmenter encore les prix. Il a expliqué que les hausses de tarif ne s'étaient pas traduites par des augmentations significatives des résiliations. Il estime avoir encore de la marge dans ce domaine.
Pour réduire les pertes, Bob Chapek a laissé entendre que des coupes dans les budgets étaient possibles, en particulier dans le marketing. Autre solution : augmenter encore les prix. Il a expliqué que les hausses de tarif ne s'étaient pas traduites par des augmentations significatives des résiliations. Il estime avoir encore de la marge dans ce domaine.