Rebond de l'activité
Les six premiers mois de l'année ont marqué un regain significatif de l'activité et donc, de la consommation d'électricité a relevé EDF. Il faut dire que celle-ci avait reculé de 20% au plus fort de la crise sanitaire : les mesures de confinement, les restrictions de déplacement, le télétravail, les fermetures des usines et des bureaux… Tout cela a un impact sur le niveau de consommation de l'électricité et sur l'activité d'EDF.
L'électricien a observé un premier semestre concluant, ce qui le pousse à revoir à la hausse sa fourchette d'estimation pour l'ensemble de l'année : « Compte tenu du bon déroulement du 1er semestre 2021, EDF rehausse son estimation de production nucléaire pour l’ensemble de l’année 2021 de 330 térawattheures (TWh) – 360 TWh à 345 TWh – 365 TWh », explique le groupe dans un communiqué.
L'électricien a observé un premier semestre concluant, ce qui le pousse à revoir à la hausse sa fourchette d'estimation pour l'ensemble de l'année : « Compte tenu du bon déroulement du 1er semestre 2021, EDF rehausse son estimation de production nucléaire pour l’ensemble de l’année 2021 de 330 térawattheures (TWh) – 360 TWh à 345 TWh – 365 TWh », explique le groupe dans un communiqué.
70% de l'électricité française est nucléaire
Ce sont en effet les centrales nucléaires qui vont fournir la majeure partie de l'augmentation nécessaire des capacités de production. Le nucléaire représente 70% de l'électricité française, bien que le gouvernement veuille réduire cette part à 50% à l'horizon 2035, en favorisant les énergies renouvelables. Mais en attendant, c'est bien le nucléaire qui est mis à contribution pour accompagner le rebond de l'activité économique.
La nouvelle estimation pour 2021 reste toutefois un cran en-dessous du niveau produit en 2019, qui avait été de 379,5 TWh. Le gouvernement espère une croissance de 5% cette année, mais d'après l'Insee la progression du PIB s'établira à 6%. Une activité qui demandera de l'énergie pour croître. Pour ce qui concerne l'hypothèse de production pour 2022, elle demeure inchangée à ce stade, soit une fourchette comprise entre 330 et 360 TWh.
La nouvelle estimation pour 2021 reste toutefois un cran en-dessous du niveau produit en 2019, qui avait été de 379,5 TWh. Le gouvernement espère une croissance de 5% cette année, mais d'après l'Insee la progression du PIB s'établira à 6%. Une activité qui demandera de l'énergie pour croître. Pour ce qui concerne l'hypothèse de production pour 2022, elle demeure inchangée à ce stade, soit une fourchette comprise entre 330 et 360 TWh.