Cession d'actifs, budgets en baisse…
Pour parvenir à réduire ses pertes, l'entreprise pourrait appuyer sur tous les boutons à sa disposition, selon les informations du Monde. Les branches et filiales seraient mises à contribution pour baisser leurs budgets ; des cessations d'actifs pourraient être envisagées ; les embauches et les investissements seraient gelés. Les dépenses d'exploitation pendant les deux prochaines années pourraient être stabilisées. Les détails ne sont pas encore connus, mais la direction du groupe devrait mettre cartes sur table fin juillet, à l'occasion du conseil d'administration. Ce qui est certain, c'est qu'un plan d'économies (baptisé « Mimosa » en interne) est en préparation, comme l'a confirmé un porte-parole d'EDF.
Jean-Bernard Lévy, le PDG d'EDF, a expliqué dans le journal de l'entreprise que si les dépenses vont être réduites, les grands projets ne seront pas abandonnés sur l'autel des économies. « Nous ne renoncerons à rien d'essentiel, mais, dans quelques cas, nous retarderons certaines dépenses, nous étudierons certains actifs du groupe si c'est nécessaire, et nous serons très attentifs à ce qui n'est pas immédiatement indispensable », explique-t-il dans cette communication interne.
Jean-Bernard Lévy, le PDG d'EDF, a expliqué dans le journal de l'entreprise que si les dépenses vont être réduites, les grands projets ne seront pas abandonnés sur l'autel des économies. « Nous ne renoncerons à rien d'essentiel, mais, dans quelques cas, nous retarderons certaines dépenses, nous étudierons certains actifs du groupe si c'est nécessaire, et nous serons très attentifs à ce qui n'est pas immédiatement indispensable », explique-t-il dans cette communication interne.
Dette de plus de 40 milliards d'euros
Sans aucune correction, la dette d'EDF pourrait augmenter de cinq à dix milliards d'euros d'ici 2020, alors qu'elle s'établissait à 41 milliards à la fin de l'année dernière. Il est donc urgent de réduire autant que possible l'impact de la crise sanitaire de ce début d'année sur les comptes de l'électricien. Le chiffre d'affaires de l'entreprise a fondu de 300 millions d'euros sur le seul premier trimestre par rapport à la même période de l'an dernier.
L'épidémie de coronavirus a représenté une chute de la consommation d'électricité de l'ordre de 20%. La paralysie de l'économie a réduit les besoins. Le planning industriel de l'entreprise a également été bousculé. C'est le 30 juillet qu'EDF présentera ses comptes pour le premier trimestre, on saura alors précisément où se trouve le groupe qui doit investir massivement dans son parc nucléaire.
L'épidémie de coronavirus a représenté une chute de la consommation d'électricité de l'ordre de 20%. La paralysie de l'économie a réduit les besoins. Le planning industriel de l'entreprise a également été bousculé. C'est le 30 juillet qu'EDF présentera ses comptes pour le premier trimestre, on saura alors précisément où se trouve le groupe qui doit investir massivement dans son parc nucléaire.