
Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, lui même médecin spécialisé dans les maladies infectieuses, en fait une affaire personnelle. "Je surveille en permanence l’effet meurtrier de la maladie et je suis très attristé de voir qu’elle touche des travailleurs médicaux, des familles et des communautés" déclarait-il dans son communiqué.
Le communiqué en question précisait en outre que l’institution allait débloquer 200 millions de dollars pour aider le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone, les trois pays d’Afrique de l’Ouest principalement touchés par Ebola, à contenir le virus. Les fonds débloqués doivent encore être validés par le Conseil d’administration de la Banque, mais Jim Yong Kim est confiant sur l’issue du vote.
Le dernier bilan, publié lundi par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) faisait état de 887 personnes tuées par le virus, en Afrique de l’Ouest. Les financements iront à court terme à des actions de soutien médical, mais à des actions de soutien économique, sur une plus longue durée. Et pour cause, le FMI a déclaré récemment dans une étude que la Guinée, l’un des pays touchés, pourrait perdre un point de PIB à cause de l’épidémie…