Edouard Philippe a été très clair. Dans une interview au Journal du Dimanche, le Premier ministre a indiqué qu'il n'y aurait aucune cagnotte fiscale : les recettes fiscales supplémentaires générées par la croissance ne serviront qu'au désendettement du pays. « Il n'y a pas de cagnotte quand depuis quarante ans on dépense bien plus qu'on ne gagne. S'il y a de bonnes nouvelles sur les recettes, ce sera un moyen d'accélérer notre désendettement », a-t-il martelé. Pas question donc d'alimenter un débat politique comme cela avait été le cas dans les années 2000 avec le gouvernement de Lionel Jospin.
En octobre dernier, l'Assemblée nationale a voté un règle de bonne conduite concernant une éventuelle cagnotte. Si la reprise est due à la conjoncture, alors les recettes fiscales supplémentaires réduiront le déficit du pays. Une mesure de « responsabilité budgétaire » d'après Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics. Au troisième trimestre, la dette publique de la France dépassait les 2 226 milliards d'euros, soit 98,1% du PIB. Un chiffre en baisse, puisqu'il s'établissait à 99,1% au trimestre précédent.
Le gouvernement n'entend pas profiter du vent d'optimisme qui souffle sur la croissance : selon ses estimations, la hausse du PIB sera de 1,7% en 2018, ce qui correspond à l'acquis de croissance calculé par l'Insee pour cette année. Il y a fort à parier que la France fera un peu plus. Par ailleurs, Edouard Philippe a indiqué qu'il y aurait des cessions d'actifs, et que des projets de loi de privatisations sont en cours de préparation.
En octobre dernier, l'Assemblée nationale a voté un règle de bonne conduite concernant une éventuelle cagnotte. Si la reprise est due à la conjoncture, alors les recettes fiscales supplémentaires réduiront le déficit du pays. Une mesure de « responsabilité budgétaire » d'après Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics. Au troisième trimestre, la dette publique de la France dépassait les 2 226 milliards d'euros, soit 98,1% du PIB. Un chiffre en baisse, puisqu'il s'établissait à 99,1% au trimestre précédent.
Le gouvernement n'entend pas profiter du vent d'optimisme qui souffle sur la croissance : selon ses estimations, la hausse du PIB sera de 1,7% en 2018, ce qui correspond à l'acquis de croissance calculé par l'Insee pour cette année. Il y a fort à parier que la France fera un peu plus. Par ailleurs, Edouard Philippe a indiqué qu'il y aurait des cessions d'actifs, et que des projets de loi de privatisations sont en cours de préparation.