Le président de la République estime que les annonces de l’équipementier finlandais n’étaient pas conformes aux engagements pris au moment du rapprochement entre Nokia et Alcatel Lucent. C’était en 2015, et Emmanuel Macron était alors ministre de l’Économie. Lors des discussions, Nokia avait été accompagné par le gouvernement français, a rappelé le chef de l’État, afin de « procéder à une opération de consolidation européenne dans le domaine des télécommunications, et ainsi acquérir Alcatel Lucent avec des engagements clairs à la clé ».
Or, le 6 septembre, Nokia a indiqué vouloir supprimer 597 emplois en France d’ici 2019, au sein d’Alcatel Lucent International et Nokia Solutions and Networks, deux filiales basées à Paris-Saclay et Lannion (Côtes-d’Armor). Nokia emploie en France un total de 5 260 salariés, dont 4 200 dans ces deux filiales. Emmanuel Macron veut peser sur la direction du groupe : « Je suis un pro-européen, je crois aux champions européens. Mais je crois à la parole donnée et Nokia n'a pas donné le signal qu'il tenait sa parole, ce qui est grave ».
Le président de la République a rencontré le Premier ministre finlandais, Juha Sipila. « J’ai dit au Premier ministre ma préoccupation sur ce sujet et mon inflexibilité totale », a déclaré le locataire de l’Élysée. Du côté des autorités finlandaises, on explique que Nokia est une entreprise privée et n’avoir aucune prise sur les décisions de la société. « Nokia est une entreprise sérieuse », a répliqué Juha Sipila.
Or, le 6 septembre, Nokia a indiqué vouloir supprimer 597 emplois en France d’ici 2019, au sein d’Alcatel Lucent International et Nokia Solutions and Networks, deux filiales basées à Paris-Saclay et Lannion (Côtes-d’Armor). Nokia emploie en France un total de 5 260 salariés, dont 4 200 dans ces deux filiales. Emmanuel Macron veut peser sur la direction du groupe : « Je suis un pro-européen, je crois aux champions européens. Mais je crois à la parole donnée et Nokia n'a pas donné le signal qu'il tenait sa parole, ce qui est grave ».
Le président de la République a rencontré le Premier ministre finlandais, Juha Sipila. « J’ai dit au Premier ministre ma préoccupation sur ce sujet et mon inflexibilité totale », a déclaré le locataire de l’Élysée. Du côté des autorités finlandaises, on explique que Nokia est une entreprise privée et n’avoir aucune prise sur les décisions de la société. « Nokia est une entreprise sérieuse », a répliqué Juha Sipila.