« Je pense qu'il faut accroître la part de mérite, la part d'évaluation, dans la rémunération de la fonction publique », a-t-il expliqué, tout en assurant qu'il s'agissait là d'une conviction personnelle qui n'engageait pas le gouvernement. Il a toutefois nuancé son propos en précisant que « la performance, quand on est fonctionnaire, ne se mesure pas forcément comme dans une entreprise ».
La précision est importante mais elle n'a pas été relevée par les syndicats. Jean-Claude Mailly, le patron de Force Ouvrière, a en effet ironisé sur Twitter, en se demandant si le salaire du ministre devait lui aussi être indexé sur sa performance. Plus sérieusement, il a estimé qu'il était dangereux d'utiliser des critères provenant du privé dans la gestion du personnel de la fonction publique.
Emmanuel Macron n'a d'ailleurs pas manqué de faire réagir au sein du gouvernement. Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, a ainsi déclaré que son homologue de l'Économie « sache que le système du mérite existe pour avancer la carrière », au travers d'une indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise.
La précision est importante mais elle n'a pas été relevée par les syndicats. Jean-Claude Mailly, le patron de Force Ouvrière, a en effet ironisé sur Twitter, en se demandant si le salaire du ministre devait lui aussi être indexé sur sa performance. Plus sérieusement, il a estimé qu'il était dangereux d'utiliser des critères provenant du privé dans la gestion du personnel de la fonction publique.
Emmanuel Macron n'a d'ailleurs pas manqué de faire réagir au sein du gouvernement. Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, a ainsi déclaré que son homologue de l'Économie « sache que le système du mérite existe pour avancer la carrière », au travers d'une indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise.