Le tribunal administratif de Paris a annulé l’encadrement des loyers il y a un an. Au grand bénéfice des propriétaires qui ont eu les mains livres pour augmenter les prix de la location de leurs biens immobiliers... L’association de consommateurs CLCV (Consommation, Logement et cadre de Vie) a ainsi publié ce jeudi 19 juillet une étude qui dévoile les conséquences de l’annulation de ce dispositif : le nombre de loyers conformes à la loi Alur a reflué de 13% sur les six derniers mois, d’après cette enquête qui portait sur mille annonces immobilières.
Les prix augmentent tout particulièrement pour les petites surfaces, des biens très recherchées par les étudiants, les célibataires, les familles mono-parentales ainsi que les familles de la classe moyenne. Ces derniers ne pouvant plus d’offrir le luxe d’habiter à Paris intra-muros, ils fuient la capitale. Or, la mairie ne l’entend pas de cette oreille. Selon l’OLAP (Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne), entre 2015 à 2017, c’est à dire pendant l’application de la mesure, les loyers n’ont augmenté que de 1%... alors que de 2005 à 2015, ils avaient tout simplement doublé.
C’est pourquoi la mairie de Paris va réintroduire l’encadrement des loyers à compter de cet automne. Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris chargé du logement, explique au Parisien : « Dès son annulation, nous avions demandé au gouvernement de faire appel de cette décision et de prendre en urgence des mesures nécessaires pour permettre que l’encadrement des loyers puisse s’appliquer dans les zones tendues ». La loi Elan va permettre à la ville d’expérimenter une nouvelle mesure d’encadrement des loyers « pendant une durée de cinq ans ». Elle concernera « ceux qui travaillent à Paris », assure-t-il.
Les prix augmentent tout particulièrement pour les petites surfaces, des biens très recherchées par les étudiants, les célibataires, les familles mono-parentales ainsi que les familles de la classe moyenne. Ces derniers ne pouvant plus d’offrir le luxe d’habiter à Paris intra-muros, ils fuient la capitale. Or, la mairie ne l’entend pas de cette oreille. Selon l’OLAP (Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne), entre 2015 à 2017, c’est à dire pendant l’application de la mesure, les loyers n’ont augmenté que de 1%... alors que de 2005 à 2015, ils avaient tout simplement doublé.
C’est pourquoi la mairie de Paris va réintroduire l’encadrement des loyers à compter de cet automne. Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris chargé du logement, explique au Parisien : « Dès son annulation, nous avions demandé au gouvernement de faire appel de cette décision et de prendre en urgence des mesures nécessaires pour permettre que l’encadrement des loyers puisse s’appliquer dans les zones tendues ». La loi Elan va permettre à la ville d’expérimenter une nouvelle mesure d’encadrement des loyers « pendant une durée de cinq ans ». Elle concernera « ceux qui travaillent à Paris », assure-t-il.
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