Comment se passer du gaz russe ?
Arrêter de s'approvisionner en gaz russe, c'est un scénario jugé « plausible » par Catherine MacGregor, la directrice générale d'Engie. Au micro de RTL, la dirigeante explique qu'une telle décision aurait des conséquences significatives en Europe. Notamment sur les prix du gaz qui sont déjà à un niveau très élevé. Le résultat serait toutefois « difficile à chiffrer », sachant tout de même que « l'Europe va avoir du mal à se passer du gaz russe », admet-elle.
Si ce scénario d'un gel des importations russes se concrétisait, Catherine MacGregor prévient que des « délestages » seront inévitablement programmés pour soulager les fournisseurs. L'économie en pâtira. Mais c'est une des solutions qui feront le plus mal à la Russie, puisque le gaz est un des rares produits que le pays parvient toujours à vendre.
Si ce scénario d'un gel des importations russes se concrétisait, Catherine MacGregor prévient que des « délestages » seront inévitablement programmés pour soulager les fournisseurs. L'économie en pâtira. Mais c'est une des solutions qui feront le plus mal à la Russie, puisque le gaz est un des rares produits que le pays parvient toujours à vendre.
Payer en roubles
Reste à savoir quand ces importations prendront fin. Moscou exige d'être payé en roubles, ce qui est contraire aux contrats signés avec les fournisseurs européens. « Nous continuons à payer selon les termes du contrat », explique ainsi la directrice générale d'Engie. Mais un prochain paiement doit intervenir à la fin du mois, qui pourrait être le dernier.
Si les approvisionnements en gaz russe devaient cesser, la situation ne serait pas désespérée pour autant. Sur le court terme, la météo est plus clémente ce qui réduit les besoins en gaz. Par ailleurs, les stocks sont « assez élevés » et des cargaisons supplémentaires sont en train d'arriver de l'Algérie, des États-Unis et d'ailleurs. La question de l'approvisionnement se posera réellement l'hiver prochain quand l'Europe puisera dans ses stocks.
Si les approvisionnements en gaz russe devaient cesser, la situation ne serait pas désespérée pour autant. Sur le court terme, la météo est plus clémente ce qui réduit les besoins en gaz. Par ailleurs, les stocks sont « assez élevés » et des cargaisons supplémentaires sont en train d'arriver de l'Algérie, des États-Unis et d'ailleurs. La question de l'approvisionnement se posera réellement l'hiver prochain quand l'Europe puisera dans ses stocks.