Huawei n’est pas le bienvenu aux États-Unis, en raison d’un problèmes de sécurité nationale que ferait peser les équipements 5G du géant chinois. Washington, qui craint que Huawei n’installe des « portes dérobées » permettant au gouvernement chinois d’espionner les communications, fait pression sur ses alliés afin qu’ils ne retiennent pas Huawei dans la liste de leurs fournisseurs. L’Australie a déjà fait savoir qu’elle ne comptait pas installer d’équipements Huawei pour son réseau 5G, tandis qu’en Europe, la France et l’Allemagne s’interrogent également.
En France, Orange ne fera pas appel à l’équipementier chinois pour bâtir son réseau 5G. Stéphane Richard, le patron de l’opérateur, a expliqué vouloir travailler avec ses partenaires traditionnels que sont Nokia et Ericsson. « Je pense que la question de la sécurité dans l'infrastructure digitale est une question clef et tout à fait légitime », a-t-il précisé à des journalistes en marge de la présentation annuelle des nouveautés Orange. « Je comprends tout à fait que les autorités de tous nos pays et les autorités françaises aussi s'en préoccupent beaucoup. Nous aussi », conclut-il.
Si Huawei ne fournit pas Orange en France, en revanche l’entreprise est un sous-traitant de l’opérateur ailleurs en Europe. Du côté de Deutsche Telekom, on a annoncé un nouvel examen de la stratégie fournisseurs. Le plus grand opérateur européen installe des équipements Nokia, Ericsson, Cisco, et… Huawei. Cela pourrait changer, ce d’autant que T-Mobile, la filiale américaine de Deutsche Telekom, est en discussions pour acquérir son concurrent Sprint.
En France, Orange ne fera pas appel à l’équipementier chinois pour bâtir son réseau 5G. Stéphane Richard, le patron de l’opérateur, a expliqué vouloir travailler avec ses partenaires traditionnels que sont Nokia et Ericsson. « Je pense que la question de la sécurité dans l'infrastructure digitale est une question clef et tout à fait légitime », a-t-il précisé à des journalistes en marge de la présentation annuelle des nouveautés Orange. « Je comprends tout à fait que les autorités de tous nos pays et les autorités françaises aussi s'en préoccupent beaucoup. Nous aussi », conclut-il.
Si Huawei ne fournit pas Orange en France, en revanche l’entreprise est un sous-traitant de l’opérateur ailleurs en Europe. Du côté de Deutsche Telekom, on a annoncé un nouvel examen de la stratégie fournisseurs. Le plus grand opérateur européen installe des équipements Nokia, Ericsson, Cisco, et… Huawei. Cela pourrait changer, ce d’autant que T-Mobile, la filiale américaine de Deutsche Telekom, est en discussions pour acquérir son concurrent Sprint.