Du jamais vu chez Apple
Sur les 110 employés du magasin Apple de Towson, dans l'État du Maryland, 65 ont voté en faveur de la création d'un syndicat, contre 33 qui s'y sont opposés. Résultat : ce magasin est le premier du réseau d'Apple Store américains à se syndiquer. C'est une première pour le groupe informatique, qui s'oppose au mouvement de syndicalisation qui a lieu dans ses boutiques américaines (il compte 270 points de vente).
Deirdre O'Brien, la vice-présidente en charge des ressources humaines du groupe, et également cheffe du réseau des Apple Store, s'était pourtant rendu en personne dans ce magasin au mois de mai. Elle a expliqué aux salariés que s'ils avaient le droit de se syndiquer, ils avaient le droit… de ne pas le faire. Parmi les arguments employés par Apple pour décourager les tentatives de ses employés, l'entreprise évoque le fait qu'un intermédiaire peut dégrader la relation directe entre la direction et les salariés.
Deirdre O'Brien, la vice-présidente en charge des ressources humaines du groupe, et également cheffe du réseau des Apple Store, s'était pourtant rendu en personne dans ce magasin au mois de mai. Elle a expliqué aux salariés que s'ils avaient le droit de se syndiquer, ils avaient le droit… de ne pas le faire. Parmi les arguments employés par Apple pour décourager les tentatives de ses employés, l'entreprise évoque le fait qu'un intermédiaire peut dégrader la relation directe entre la direction et les salariés.
Les directions des grands groupes désapprouvent
Un argument qui n'a pas porté pour les salariés de l'Apple Store de Towson. Il est aussi utilisé par d'autres grands groupes américains qui, à l'image d'Amazon et de Starbucks, ne veulent pas entendre parler de syndicats. Le mouvement a pourtant pris de l'ampleur depuis la création d'un syndicat dans un Starbucks en décembre dernier.
Les salariés peuvent toutefois compter sur un soutien de poids, celui de Jo Biden : le président américain supporte en effet de manière publique le mouvement actuel, ce qui renforce encore la volonté des employés de se regrouper. Les États-Unis sont dans une situation de plein emploi, les employeurs ont du mal à recruter : les salariés sont donc dans une position de force.
Les salariés peuvent toutefois compter sur un soutien de poids, celui de Jo Biden : le président américain supporte en effet de manière publique le mouvement actuel, ce qui renforce encore la volonté des employés de se regrouper. Les États-Unis sont dans une situation de plein emploi, les employeurs ont du mal à recruter : les salariés sont donc dans une position de force.
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