"Les dépenses des étudiants augmentent de 2 % par rapport à la précédente rentrée" précise le syndicat dans un rapport publié lundi 18 août dans le Journal du dimanche. Un signe inquiétant quand on sait que l’inflation, en France, est quatre fois moins élevée que l’augmentation de la vie étudiante.
Les loyers des petites surfaces comme les studios et les chambres de bonnes augmentent. Nombre de bourses sont gelées pour permettre à l’Etat de faire quelques économies. Les exemples ne manquent pas, au regard du rapport de l’Unef. Le syndicat précise à ce sujet que l’augmentation des loyers et des frais obligatoires pèsent de plus en plus dans le budget de cette catégorie sociale, déjà fort exposée à la crise.
Ce qui a pour conséquence d’obliger de plus en plus d’étudiants à travailler à temps plein durant l’année scolaire. D’après les chiffres du syndicat, ils sont désormais 29,6 % à avoir un emploi à plein temps aujourd’hui contre 18,5 % en 2006. Et alors que certains travaillaient pour occuper leur temps libre, aujourd’hui 51,3 % d’entre eux expliquent que cela est nécessaire, voire "indispensable" pour… vivre.
"Si le coût de la vie augmente à la rentrée, c’est de la responsabilité du gouvernement" dénonce le syndicat qui accuse le gouvernement de faire payer aux étudiants les conséquences du plan d’économie. La principale demande du syndicat à l’heure actuelle : augmenter les bourses.