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Et celle-ci n'est pas rose. Même si le parc d'attractions reste la première destination touristique privée d'Europe, il continue d'être lesté par le boulet de sa dette, 1 milliard d'euros, qu'il n'a jamais pu rembourser. EuroDisney a pourtant généré 1,3 milliard d'euros par an, mais il faudrait des dizaines d'années avant de devenir bénéficiaire.
La fréquentation du site est en baisse : l'an dernier, ce sont un million de visiteurs en moins que le parc a comptabilisé, tandis qu'il manquait 400 000 visiteurs sur le premier semestre. La baisse de fréquentation se poursuit donc, même si le chiffre d'affaires reste stable (en baisse de 1% seulement) avec un panier moyen qui s'améliore. Enfin, l'investissement de 200 millions d'euros pour créer la dernière attraction, Ratatouille, a fait un trou dans des comptes déjà à la peine.
Pour éviter que son parc européen ne tombe en miettes, la maison mère américaine a fait un peu plus qu'un geste : elle va revaloriser EuroDisney à hauteur d'1 milliard d'euros, dont 420 millions en cash et 600 millions en dettes converties en actions. Disney, qui ne détient que 40% du capital de son site parisien, pourrait même craindre une OPA sur EuroDisney, c'est ce qui explique pourquoi le groupe international a évoqué la possibilité d'une sortie de la Bourse de Paris.