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D'après la banque suisse Julius Bär, en 2013, la richesse cumulée des Européens a battu le précédent record datant de 2007 (avant la crise des subprimes et de la monnaie unique). Cette richesse a augmenté de 1,3% pour atteindre les 56 000 milliards d'euros. Il y a là a priori de quoi se réjouir, sauf que cette richesse est très mal répartie.
Quatre pays se partagent la part du lion : l'Allemagne s'arroge 13 200 milliards d'euros, le Royaume-Uni 9 600 milliards, la France 9 500 milliards et l'Italie 8 300 milliards. En moyenne, chaque habitant européen possède 167 100 euros de patrimoine, mais le citoyen français est un peu au delà de cette moyenne avec 170 000 euros (par adulte). L'habitant grec se contente de 58 900 euros, le slovaque 33 300 euros seulement. À l'autre bout du spectre, on trouve le luxembourgeois avec 432 200 euros, suivi par le suisse (349 900 euros).
La répartition de la richesse est donc inégale entre pays européens, elle l'est évidemment aussi entre les citoyens. Ainsi, les 10% des plus riches autrichiens possèdent un patrimoine d'au moins 875 700 euros (ils détiennent 62% de la richesse nationale); le 1% le plus riche, qui possède 40% de la richesse totale du pays, a sous le coude pas moins de 1,478 million d'euros. En France, la catégorie des 10% possèdent au moins 697 900 euros (ils représentent 50% de la richesse totale du pays). Pour faire partie du 1% le plus riche, il faut avoir à son actif 1,372 million d'euros (ces derniers possèdent 24% de la richesse hexagonale).
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