Les tensions commerciales pèsent sur la croissance
Le Fonds monétaire international relève que les prévisions de croissance sont à leur niveau le plus faible depuis dix ans. L'institution basée à Washington prévoit ainsi une progression de 3% cette année, soit 0,2 point de moins que les estimations de juillet dernier. Pour l'année prochaine, les perspectives sont un peu meilleures, à 3,4%. Mais il s'agit là aussi d'une baisse de 0,1 point par rapport aux précédentes prévisions.
Les deux principales économies de la planète vont subir les conséquences de la guerre commerciale initiée par Donald Trump. Aux États-Unis, la croissance sera de 2,4% en 2019, et de 2,1% en 2020. Un ralentissement sensible que subira également la Chine, avec un taux de croissance qui reste tout de même bien plus important : +5,8% cette année, +6,1% l'année prochaine. Le FMI indique que la contestation à Hong Kong pourrait peser lourd.
Les deux principales économies de la planète vont subir les conséquences de la guerre commerciale initiée par Donald Trump. Aux États-Unis, la croissance sera de 2,4% en 2019, et de 2,1% en 2020. Un ralentissement sensible que subira également la Chine, avec un taux de croissance qui reste tout de même bien plus important : +5,8% cette année, +6,1% l'année prochaine. Le FMI indique que la contestation à Hong Kong pourrait peser lourd.
La France tient bon
Pour ce qui concerne la zone euro, elle devra se contenter d'une croissance de 1,2% en 2019 (-0,1 point) et de 1,4% en 2020 (-0,2 point). L'Allemagne est en première ligne sur le front des tensions commerciales, le pays étant particulièrement exposé aux variations des échanges dans le monde : la progression du PIB allemand sera de 0,5% seulement cette année et de 1,2% l'année prochaine.
Le cas italien soulève de sérieuses craintes également, avec des estimations de croissance de 0% en 2019 et 0,5% en 2020. Pour la France, il faudra s'attendre à 1,2% cette année, puis 1,3% l'an prochain. L'Hexagone ferait mieux que bien des voisins, en raison de la structure de son économie moins exportatrice.
Le cas italien soulève de sérieuses craintes également, avec des estimations de croissance de 0% en 2019 et 0,5% en 2020. Pour la France, il faudra s'attendre à 1,2% cette année, puis 1,3% l'an prochain. L'Hexagone ferait mieux que bien des voisins, en raison de la structure de son économie moins exportatrice.