Une clientèle professionnelle évaporée
Passer des heures masqué dans un train, même à grande vitesse, affronter la crainte d’une contamination… A la dimension psychologique s’ajoute la réduction des déplacements pour motifs professionnels. Autant de raisons qui font que, tout comme le transport aérien, le transport ferroviaire pâtit fotement de la crise sanitaire actuelle.
Conséquence directe : une baisse de fréquentation importante, parfois de 60 à 70% en semaine pour la clientèle professionnelle, selon les chiffres de la SNCF. Une telle chute l’a amenée à annoncer la suppression de TGV, plutôt que de devoir faire rouler des trains à vide.
Conséquence directe : une baisse de fréquentation importante, parfois de 60 à 70% en semaine pour la clientèle professionnelle, selon les chiffres de la SNCF. Une telle chute l’a amenée à annoncer la suppression de TGV, plutôt que de devoir faire rouler des trains à vide.
Des adaptations jusqu'en 2021
Un choix qui s’imposait tant d’un point de vue économique, pour réduire les pertes, qu’écologique, afin de ne pas consommer d’énergie en vain. Malgré les prévisions clairement pessimistes pour les mois à venir, ces mesures sont présentés par la SNCF comme des adaptations provisoires.
Ainsi, ces suspensions de dessertes TGV pourront être aussi bien arrêtées qu’adaptées ou prolongées sur tout ou partie de l’année 2021, en fonction de l'évolution du trafic. Afin de compenser ces suppressions de trains, la compagnie nationale devrait toutefois introduire des arrêts supplémentaires sur d’autres horaires.
Ainsi, ces suspensions de dessertes TGV pourront être aussi bien arrêtées qu’adaptées ou prolongées sur tout ou partie de l’année 2021, en fonction de l'évolution du trafic. Afin de compenser ces suppressions de trains, la compagnie nationale devrait toutefois introduire des arrêts supplémentaires sur d’autres horaires.