L’incompréhension des commerçants et les arrêtés des maires
Durant les premiers jours du confinement 2, en France, plusieurs maires de petites et moyennes communes se sont mobilisés en soutien de leurs commerces de centre-ville. Des dizaines d’arrêtés municipaux ont été pris, autorisant lesdits commerces à ouvrir. Une mesure symbolique, l’arrêté municipal ne pouvant aller à l’encontre d’un décret, mais qui a vivement fait réagir le gouvernement.
Bruno Le Maire a fortement critiqué, samedi 31 octobre 2020, ces décisions, jugeant les maires qui les ont prises « d’irresponsables ».
Des propos qui ont choqué les concernés et l’Association des Maires de France qui, sur Sud Radio, a demandé le 2 novembre 2020 au ministre de les retirer. Entre temps, Jean Castex a annoncé un serrage de vis visant les grandes surfaces, autorisées à ouvrir.
Bruno Le Maire a fortement critiqué, samedi 31 octobre 2020, ces décisions, jugeant les maires qui les ont prises « d’irresponsables ».
Des propos qui ont choqué les concernés et l’Association des Maires de France qui, sur Sud Radio, a demandé le 2 novembre 2020 au ministre de les retirer. Entre temps, Jean Castex a annoncé un serrage de vis visant les grandes surfaces, autorisées à ouvrir.
Fermeture des rayons non-essentiels : une mesure inattendue
Alors que les maires demandaient la réouverture, sous conditions, des petits commerces, le gouvernement a décidé qu’il en serait autrement. Puisque la polémique venait du fait que les grandes surfaces pouvaient vendre des produits « non-essentiels », alors que les petits commerces vendant ces mêmes produits sont fermés, dès mardi 3 novembre 2020, les grandes surfaces devront fermer les rayons concernés. Pour Jean Castex, en effet, il est trop tôt pour « revenir sur les règles » du confinement.
Si la décision apporte de l’équité de traitement, elle n’est pas celle demandée par les maires qui réclament toujours l’ouverture des petits commerces. Surtout que le risque de distorsion de la concurrence à la faveur des géants du e-commerce, comme Amazon, qui continuent de vendre ces produits, est réel et inquiète à la fois les grands distributeurs et les TPE-PME.
Si la décision apporte de l’équité de traitement, elle n’est pas celle demandée par les maires qui réclament toujours l’ouverture des petits commerces. Surtout que le risque de distorsion de la concurrence à la faveur des géants du e-commerce, comme Amazon, qui continuent de vendre ces produits, est réel et inquiète à la fois les grands distributeurs et les TPE-PME.