Avec un chiffre d'affaires de 1,71 milliards d'euros en hausse de 6,7% et un bénéfice net de 178,8 millions d'euros en hausse de 23%, Ferrari n'a pas déçu les investisseurs et les actionnaires. Ces résultats sont des résultats record dans un marché du luxe qui peine à se relancer dans le monde.
Ce n'est donc pas étonnant que le succès de Ferrari soit porté par la demande étrangère alors que le marché italien devient de moins en moins important. Il ne représente aujourd'hui que moins de 3% des ventes soit 145 véhicules depuis le début de l'année.
En Europe, la plus forte croissance a été enregistrée au Royaume-Uni où les ventes ont augmenté de 15% (580 véhicules vendus depuis le début de l'année) tandis qu'en Allemagne les ventes ont reculé de 3%.
Aux Etats-Unis et au Canada, où le marché représente un peu plus d'un cinquième des ventes totales de la marque avec 1 627 voitures vendues depuis le début de l'année sur les 5 264 véhicules vendus dans le monde, les ventes ont augmenté de 8%.
Mais la croissance la plus forte a été enregistrée au Moyen-Orient (+40% avec 382 véhicules vendus) et au Japon (+17%). En Chine, s'il y a eu une augmentation des voitures distribuées aux clients, il y a eu une baisse des voitures distribuées au réseau commercial.
Forte de ces résultats en hausse, Ferrari a donc décidé de revoir la commercialisation de ses produits dérivés estampillés du cheval noir dressé sur fond jaune. Elle va créer une nouvelle société, filiale de la société mère, qui se chargera en interne de la distribution et la vente de la marque de Maranello dans le monde.
Cette nouvelle société dédiée uniquement au branding devrait améliorer les performances des produits dérivés Ferrari grâce à une concentration des effectifs et des efforts dans le domaine.