Au terme des négociations avec Airbus, Emirates a réduit sa commande de 39 gros porteurs A380 ; celle-ci va être convertie en 40 A330neo et 30 A350. Cela représente un contrat de 21,4 milliards de dollars : du point de vue de la valeur, Airbus n’a pas à se plaindre de la transaction, mais symboliquement elle signifie la fin du programme A380. La compagnie aérienne recevra les derniers très gros porteurs en 2021 (qui restera un pilier de la flotte Emirates jusqu’en 2030), mais ensuite l’avionneur mettra un point final à cette aventure. La décision d’Emirates aura un impact sur les lignes de production de l’A380, ainsi que sur 3 000 à 3 500 emplois sur les trois prochaines années.
Les menaces sur l’emploi restent virtuelles pour le moment, car la commande d’A320 de la part d’Emirates va ouvrir des opportunités de mobilité interne, assure le constructeur. Néanmoins, Airbus ne sera peut-être pas en mesure de garder tous les employés évoluant au sein du programme A380. Tom Enders, le patron d’Airbus, regrette dans le communiqué du groupe que le carnet de commandes n’est « plus suffisant » pour maintenir la production de l’A380.
Le très gros porteur a fait la fierté d’Airbus ainsi que d’Emirates, qui a bâti sa croissance sur l’A380 (la compagnie possède 109 des 232 A380 en circulation). Mais l’avionneur n’a pas su séduire au-delà : les contacts avec des compagnies chinoises ont fait chou blanc, exception faite de China Southern. IAG, qui était intéressé par l’achat d’unités supplémentaires (la compagnie britannique en exploite 12), voulait un effort sur le prix de l’A380, mais Airbus n’a pas pu en faire plus. L’A380 est facturé, prix catalogue, plus de 400 millions de dollars.
Les menaces sur l’emploi restent virtuelles pour le moment, car la commande d’A320 de la part d’Emirates va ouvrir des opportunités de mobilité interne, assure le constructeur. Néanmoins, Airbus ne sera peut-être pas en mesure de garder tous les employés évoluant au sein du programme A380. Tom Enders, le patron d’Airbus, regrette dans le communiqué du groupe que le carnet de commandes n’est « plus suffisant » pour maintenir la production de l’A380.
Le très gros porteur a fait la fierté d’Airbus ainsi que d’Emirates, qui a bâti sa croissance sur l’A380 (la compagnie possède 109 des 232 A380 en circulation). Mais l’avionneur n’a pas su séduire au-delà : les contacts avec des compagnies chinoises ont fait chou blanc, exception faite de China Southern. IAG, qui était intéressé par l’achat d’unités supplémentaires (la compagnie britannique en exploite 12), voulait un effort sur le prix de l’A380, mais Airbus n’a pas pu en faire plus. L’A380 est facturé, prix catalogue, plus de 400 millions de dollars.