Le rapport du Credoc révèle donc que le système social et fiscale de la France, ne serait pas, contre toute attente, si redistributif que cela. Et comme souvent en période de crise, ce sont encore une fois les classes moyennes qui seraient les plus touchées par l'inégalité du fameux système social français. Ces dernières ne bénéficieraient pas autant de la redistribution sociale opérée dans d'autres pays d'Europe.
En ce qui concerne les classes moyennes inférieures, celles dont le niveau de vie par personne est compris entre 1 200 et 1 600 euros par mois, elles verseraient 43 % de leur revenu disponible en prélèvements obligatoires comme l'IR et la TVA, pour seulement 42 % d'aides sociales. La marge de manoeuvre est ici quasi inexistante.
A ce niveau là, on reste bien éloigné du système suédois, finlandais, irlandais ou britannique, où ces classes moyennes justement, "sont mieux soutenues financièrement par les pouvoirs publics" d'après le Credoc. Ainsi au Royaume-Uni par exemple, pour 34 % de prélèvements obligatoires, les classes moyennes bénéficient de 49 % de leur revenu disponible en aides sociales.
Et en France, c'est même pire quand on se penche sur les classes moyennes dites supérieures, c'est à dire celles dont le niveau de vie par personne est compris entre 1 600 et 2 700 euros par mois. Pour elles, les prélèvements représentent 43 % des revenus disponibles, contre 33 % d'aides sociales. Une différence de 10 points supérieures à celle des hauts revenus, qui n'est que de 8 points. Là encore, la différence est palpable quand on se penche vers nos voisins européens.
Là encore, on observe une différence énorme avec d'autres pays européens. Le Credoc indique en effet que les classes moyennes supérieures sont moins prélevées que les hauts revenus. Ce qui n'est pas le cas en France puisqu'on observe un écart de 10 points entre prélèvements à l'aller et aides sociales en retour pour ces classes moyennes. Un effort qui n'est que de 8 points pour les hauts revenus…
Des inégalités justifiées par le Credoc par le côté "assurantiel" et non "redistributif" de notre système de protection sociale. Et alors que les cotisations sont déterminées en fonction du niveau de revenu, une partie importante des prestations reste encore proportionnelle aux cotisations versées. D'où des cotisations élevées, et finalement peu redistributives...
En ce qui concerne les classes moyennes inférieures, celles dont le niveau de vie par personne est compris entre 1 200 et 1 600 euros par mois, elles verseraient 43 % de leur revenu disponible en prélèvements obligatoires comme l'IR et la TVA, pour seulement 42 % d'aides sociales. La marge de manoeuvre est ici quasi inexistante.
A ce niveau là, on reste bien éloigné du système suédois, finlandais, irlandais ou britannique, où ces classes moyennes justement, "sont mieux soutenues financièrement par les pouvoirs publics" d'après le Credoc. Ainsi au Royaume-Uni par exemple, pour 34 % de prélèvements obligatoires, les classes moyennes bénéficient de 49 % de leur revenu disponible en aides sociales.
Et en France, c'est même pire quand on se penche sur les classes moyennes dites supérieures, c'est à dire celles dont le niveau de vie par personne est compris entre 1 600 et 2 700 euros par mois. Pour elles, les prélèvements représentent 43 % des revenus disponibles, contre 33 % d'aides sociales. Une différence de 10 points supérieures à celle des hauts revenus, qui n'est que de 8 points. Là encore, la différence est palpable quand on se penche vers nos voisins européens.
Là encore, on observe une différence énorme avec d'autres pays européens. Le Credoc indique en effet que les classes moyennes supérieures sont moins prélevées que les hauts revenus. Ce qui n'est pas le cas en France puisqu'on observe un écart de 10 points entre prélèvements à l'aller et aides sociales en retour pour ces classes moyennes. Un effort qui n'est que de 8 points pour les hauts revenus…
Des inégalités justifiées par le Credoc par le côté "assurantiel" et non "redistributif" de notre système de protection sociale. Et alors que les cotisations sont déterminées en fonction du niveau de revenu, une partie importante des prestations reste encore proportionnelle aux cotisations versées. D'où des cotisations élevées, et finalement peu redistributives...