Qu’est-ce que Shadline, cette start-up que vous avez créée en 2016 ?
Shadline est le fruit de la rencontre du monde de la cybersécurité et du monde numérique. Cela était totalement neuf en 2016, date à laquelle les utilisateurs étaient encore très réfractaires à la cybersécurité. Il aura fallu quelques grosses cyberattaques, comme celle subie en 2017 par Saint-Gobain, pour changer la donne dans ce domaine.
Sur quel marché est positionné Shadline ?
Nous travaillons sur deux segments. Le premier, conventionnel, est celui de la protection des données et des échanges en les rendant insensibles à toute tentative d’attaque. Le second, en émergence, c’est la cyber-résilience.
Qu’est-ce que la cyber-résilience ?
La cyber-résilience peut se traduire par une question simple : « après une attaque, qu’est-ce qui reste à mon entreprise pour soutenir son activité, même dégradée ? »
Le cas de Saint-Gobain a mis en évidence le fait qu’en cas d’attaque, la plupart les entreprises partageant les mêmes systèmes, il se produit un effet domino qui peut tout détruire. C’est pourquoi il est devenu vital de disposer d’une diversité et d’une versatilité technologique plus grandes.
De fait, l’invisibilité des données est la clé de la résilience numérique.
Quelle solution avez-vous mise au point ?
Notre solution consiste à rendre les données totalement indépendantes technologiquement du système d’information de l’entreprise.
Au cœur de notre solution, il y a une technologie de fragmentation grâce à laquelle les données sont récupérées puis hachées en petits morceaux, sans aucun lien logique entre eux (à quoi s’ajoutent chiffrement, anonymisation, dispersion dans des clouds en France…). Avec cette technologie, les données n’existent plus et ne sont donc pas ex-filtrables en cas d’attaque.
Quel type d’usages proposez-vous aux entreprises ?
Notre technologie combine du chiffrement, de l’anonymisation et de la dispersion sur des clouds français. Sur cette base, nous avons développé deux usages. Tout d’abord un ensemble applications web et mobile à l’intention des personnes clés dans les entreprises, celles qui seront en première en cas de gestion de crise. Ensuite, usage plus complexe, nous avons la capacité de connecter les espaces de communication Shadline aux applications les plus sensibles de l’entreprise (du type Customer Relationship Management [CRM] ou Entreprise Resource Planning [ERP], comme SAP par exemple) de telle sorte que les entreprises, en prévention, peuvent opérer des mises à jour de données essentielles.
Pour quels clients travaillez-vous ?
Nos clients sont principalement issus de la banque-assurance et de l’industrie. Parmi notre vingtaine de clients depuis un an et demi, un gros tiers vient d’entreprises du CAC 40 et le restant d’entreprises plus petites. Shadline est particulièrement bien accueilli dans les fonctions RH, plus encore avec les contraintes récentes du Règlement général de protection des données (RGPD) émanant de l’Union européenne. Par exemple, certaines directions des RH choisissent Shadline pour gérer des politiques de mobilité interne. Pour des raisons de confidentialité évidentes, les chasseurs de têtes s’intéressent aussi à nos outils.
Quelles sont vos perspectives de développement ?
Depuis l’origine, Shadline fait le pari de l’innovation en cybersécurité et cyber-résilience. Nous avons su nouer des partenariats très solides avec des acteurs reconnus, notamment dans le Software as a Service (SaaS), dont découle près des deux tiers de notre chiffre d’affaires.
Concrètement, le marché de la cybersécurité est actuellement tiré par le haut par les comités exécutifs (COMEX) des grandes entreprises et se professionnalise, avec une attente croissante en matière de « service managé ». Et surtout, évolution majeure du marché, la cyber-résilience est désormais un sujet à la fois stratégique et opérationnel.
Notre objectif est de pénétrer dès début 2019 dans le monde anglo-saxon, notamment l’Irlande, l’Australie, et plus tard les USA.
Shadline est le fruit de la rencontre du monde de la cybersécurité et du monde numérique. Cela était totalement neuf en 2016, date à laquelle les utilisateurs étaient encore très réfractaires à la cybersécurité. Il aura fallu quelques grosses cyberattaques, comme celle subie en 2017 par Saint-Gobain, pour changer la donne dans ce domaine.
Sur quel marché est positionné Shadline ?
Nous travaillons sur deux segments. Le premier, conventionnel, est celui de la protection des données et des échanges en les rendant insensibles à toute tentative d’attaque. Le second, en émergence, c’est la cyber-résilience.
Qu’est-ce que la cyber-résilience ?
La cyber-résilience peut se traduire par une question simple : « après une attaque, qu’est-ce qui reste à mon entreprise pour soutenir son activité, même dégradée ? »
Le cas de Saint-Gobain a mis en évidence le fait qu’en cas d’attaque, la plupart les entreprises partageant les mêmes systèmes, il se produit un effet domino qui peut tout détruire. C’est pourquoi il est devenu vital de disposer d’une diversité et d’une versatilité technologique plus grandes.
De fait, l’invisibilité des données est la clé de la résilience numérique.
Quelle solution avez-vous mise au point ?
Notre solution consiste à rendre les données totalement indépendantes technologiquement du système d’information de l’entreprise.
Au cœur de notre solution, il y a une technologie de fragmentation grâce à laquelle les données sont récupérées puis hachées en petits morceaux, sans aucun lien logique entre eux (à quoi s’ajoutent chiffrement, anonymisation, dispersion dans des clouds en France…). Avec cette technologie, les données n’existent plus et ne sont donc pas ex-filtrables en cas d’attaque.
Quel type d’usages proposez-vous aux entreprises ?
Notre technologie combine du chiffrement, de l’anonymisation et de la dispersion sur des clouds français. Sur cette base, nous avons développé deux usages. Tout d’abord un ensemble applications web et mobile à l’intention des personnes clés dans les entreprises, celles qui seront en première en cas de gestion de crise. Ensuite, usage plus complexe, nous avons la capacité de connecter les espaces de communication Shadline aux applications les plus sensibles de l’entreprise (du type Customer Relationship Management [CRM] ou Entreprise Resource Planning [ERP], comme SAP par exemple) de telle sorte que les entreprises, en prévention, peuvent opérer des mises à jour de données essentielles.
Pour quels clients travaillez-vous ?
Nos clients sont principalement issus de la banque-assurance et de l’industrie. Parmi notre vingtaine de clients depuis un an et demi, un gros tiers vient d’entreprises du CAC 40 et le restant d’entreprises plus petites. Shadline est particulièrement bien accueilli dans les fonctions RH, plus encore avec les contraintes récentes du Règlement général de protection des données (RGPD) émanant de l’Union européenne. Par exemple, certaines directions des RH choisissent Shadline pour gérer des politiques de mobilité interne. Pour des raisons de confidentialité évidentes, les chasseurs de têtes s’intéressent aussi à nos outils.
Quelles sont vos perspectives de développement ?
Depuis l’origine, Shadline fait le pari de l’innovation en cybersécurité et cyber-résilience. Nous avons su nouer des partenariats très solides avec des acteurs reconnus, notamment dans le Software as a Service (SaaS), dont découle près des deux tiers de notre chiffre d’affaires.
Concrètement, le marché de la cybersécurité est actuellement tiré par le haut par les comités exécutifs (COMEX) des grandes entreprises et se professionnalise, avec une attente croissante en matière de « service managé ». Et surtout, évolution majeure du marché, la cyber-résilience est désormais un sujet à la fois stratégique et opérationnel.
Notre objectif est de pénétrer dès début 2019 dans le monde anglo-saxon, notamment l’Irlande, l’Australie, et plus tard les USA.