Le chèque alimentaire enterré par Bercy
Bruno Le Maire a enterré le projet de chèque alimentaire, du moins c'est ce qu'on peut penser après ses déclarations sur LCI. Le ministre de l'Économie a en effet annoncé qu'un tel dispositif n'a pas pu être mis en place de manière opérationnelle, rapide et efficace. Étrangement, au ministère de l'Agriculture, le son de cloche est très différent : on y explique en effet que le travail autour du chèque alimentaire se poursuit.
Le ministère des Solidarités est également impliqué car cette aide doit parvenir aux foyers les plus modestes. Enfin, la FNSEA continue de faire pression sur l'exécutif : le syndicat agricole, qui a fait du chèque alimentaire une de ses mesures phare, entend bien aller au bout de demande qu'une concertation entre les ministères se mettent en place pour démêler le vrai du faux.
Le ministère des Solidarités est également impliqué car cette aide doit parvenir aux foyers les plus modestes. Enfin, la FNSEA continue de faire pression sur l'exécutif : le syndicat agricole, qui a fait du chèque alimentaire une de ses mesures phare, entend bien aller au bout de demande qu'une concertation entre les ministères se mettent en place pour démêler le vrai du faux.
Mais d'autres ministères y travaillent…
Selon l'organisation, un tel chèque coûterait de 2,5 à 5 milliards d'euros par an. Une telle somme peut-elle être dégagée sur les deniers publics ? C'est la question qui semble se poser. Du côté de Bercy, on prépare activement la prochaine loi de finances, qui sera présentée le 26 septembre au Conseil des ministres. Et a priori, le ministère de l'Économie veut réduire les dépenses de plusieurs milliards d'euros…
Il faut dire que les vents sont contraires. La croissance, estimée par le gouvernement à 1,4% en 2023, pourrait être encore plus faible. La Banque de France a même évoqué une « récession ». Par ailleurs, les taux d'intérêt en hausse réduisent les marges de manœuvre du budget. Et puis il y a les mesures contre l'inflation qui vont peser lourd l'année prochaine…
Il faut dire que les vents sont contraires. La croissance, estimée par le gouvernement à 1,4% en 2023, pourrait être encore plus faible. La Banque de France a même évoqué une « récession ». Par ailleurs, les taux d'intérêt en hausse réduisent les marges de manœuvre du budget. Et puis il y a les mesures contre l'inflation qui vont peser lourd l'année prochaine…