Les syndicats de la fonction publique ont en effet rendez-vous avec Annick Girardin, la ministre de tutelle, pour faire le point sur les salaires et surtout, sur le gel qui frappe la rémunération des fonctionnaires depuis six ans.
Manuel Valls a annoncé ce mardi 15 mars qu'un geste « significatif » allait être fait pour améliorer le point d'indice. Celui-ci sert au calcul des salaires des fonctionnaires et il n'a pas évolué depuis 2010. Il faudra cependant attendre un moment avant de voir les premiers résultats des rendez-vous avec les organisations syndicales : ni le montant, ni le calendrier n'ont été fixés pour le moment.
La rumeur court cependant que la hausse pourrait être de 0,5% à 1% : c'est évidemment « insuffisant » pour la CGT, mais cet effort représente tout de même 1,75 milliard d'euros supplémentaire. Avant toute discussion, le syndicat joue le rapport de force en déposant un préavis de grève du 17 au 31 mars. Une période qui n'est pas choisie par hasard puisqu'elle englobe aussi la contestation à la loi sur la réforme du code du travail. Sur ce point, le gouvernement a aussi opéré des modifications sensibles, mais si les syndicats réformistes semblent satisfaits, ce n'est pas le cas des organisations étudiantes et syndicales frondeuses.
Manuel Valls a annoncé ce mardi 15 mars qu'un geste « significatif » allait être fait pour améliorer le point d'indice. Celui-ci sert au calcul des salaires des fonctionnaires et il n'a pas évolué depuis 2010. Il faudra cependant attendre un moment avant de voir les premiers résultats des rendez-vous avec les organisations syndicales : ni le montant, ni le calendrier n'ont été fixés pour le moment.
La rumeur court cependant que la hausse pourrait être de 0,5% à 1% : c'est évidemment « insuffisant » pour la CGT, mais cet effort représente tout de même 1,75 milliard d'euros supplémentaire. Avant toute discussion, le syndicat joue le rapport de force en déposant un préavis de grève du 17 au 31 mars. Une période qui n'est pas choisie par hasard puisqu'elle englobe aussi la contestation à la loi sur la réforme du code du travail. Sur ce point, le gouvernement a aussi opéré des modifications sensibles, mais si les syndicats réformistes semblent satisfaits, ce n'est pas le cas des organisations étudiantes et syndicales frondeuses.