Pour la période 2016 à 2020, les droits de la Ligue 1 avaient été vendus pour 762 millions d'euros annuels. L'objectif de la Ligue de football professionnel était de se rapprocher du milliard d'euros, à un niveau proche de celui de la Liga espagnole. Carton plein pour la LFP donc, qui avait préparé les esprits des prétendants potentiels le mois dernier, avec un appel d'offres pour sept lots aux enchères complexes. En bout de course, le grand vainqueur n'a pas du tout été celui attendu.
C'est le groupe espagnol Mediapro qui remporte en effet trois des lots les plus intéressants ; BeIN Sports accroche un lot, tout comme Iliad, la maison-mère de Free dont c'est la première incursion dans les droits sportifs… et rien du tout pour Canal+, du jamais-vu pour la chaîne cryptée. Deux lots n'ont trouvé aucun preneur. Mediapro est une entreprise contrôlée par un fonds chinois, qui possède déjà les droits du championnat espagnol. Il a deux ans devant lui pour créer une chaîne sportive à destination des téléspectateurs français, ainsi que des partenariats pour diffuser ses programmes.
BeIN Sports remporte un lot tout de même intéressant, qui comprend deux matchs : celui dit « premium » du samedi à 21h, et l'autre le dimanche à 17h. Iliad a de son côté l'intention de proposer des extraits, un magazine, ainsi que des « services innovants » autour du ballon rond. Le grand perdant ici, c'est évidemment Canal+ qui fait contre mauvaise fortune bon cœur : la chaîne a rappelé qu'elle restait le diffuseur de la Ligue 1 jusqu'en 2020, et qu'elle va discuter avec les détenteurs des droits pour distribuer leurs chaînes.
C'est le groupe espagnol Mediapro qui remporte en effet trois des lots les plus intéressants ; BeIN Sports accroche un lot, tout comme Iliad, la maison-mère de Free dont c'est la première incursion dans les droits sportifs… et rien du tout pour Canal+, du jamais-vu pour la chaîne cryptée. Deux lots n'ont trouvé aucun preneur. Mediapro est une entreprise contrôlée par un fonds chinois, qui possède déjà les droits du championnat espagnol. Il a deux ans devant lui pour créer une chaîne sportive à destination des téléspectateurs français, ainsi que des partenariats pour diffuser ses programmes.
BeIN Sports remporte un lot tout de même intéressant, qui comprend deux matchs : celui dit « premium » du samedi à 21h, et l'autre le dimanche à 17h. Iliad a de son côté l'intention de proposer des extraits, un magazine, ainsi que des « services innovants » autour du ballon rond. Le grand perdant ici, c'est évidemment Canal+ qui fait contre mauvaise fortune bon cœur : la chaîne a rappelé qu'elle restait le diffuseur de la Ligue 1 jusqu'en 2020, et qu'elle va discuter avec les détenteurs des droits pour distribuer leurs chaînes.
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