Moins de 3% de croissance mondiale
On sera loin des prévisions de croissance du mois de janvier. Selon la Banque mondiale, la progression du PIB mondial cette année devrait s’établir à 2,9%, au lieu des estimations plus optimistes du début de l’année (4,1%). Les conditions macroéconomiques se détériorent partout, pointe l’institution qui affirme que « l’économie mondiale devrait connaître sa plus forte décélération suivant une reprise en plus de 80 ans ».
Pour la zone euro, la croissance estimée est de 2,5%, ce qui représente une baisse de 1,7 point par rapport aux précédentes prévisions. Les États-Unis seront au même niveau, en recul de 1,2 point. Quant à la croissance chinoise, elle baissera de 0,8 point à 4,3%. « Pour bien des pays, il sera difficile d’échapper à la récession », déplore la Banque mondiale.
Pour la zone euro, la croissance estimée est de 2,5%, ce qui représente une baisse de 1,7 point par rapport aux précédentes prévisions. Les États-Unis seront au même niveau, en recul de 1,2 point. Quant à la croissance chinoise, elle baissera de 0,8 point à 4,3%. « Pour bien des pays, il sera difficile d’échapper à la récession », déplore la Banque mondiale.
Guerre en Ukraine et Covid
Les pays en développement en particulier pourraient essuyer une stagflation dévastatrice (croissance faible, inflation forte). « Le niveau de revenu par habitant dans les pays en développement sera cette année inférieur de près de 5% à la tendance qui avait été projetée avant le Covid », selon la Banque mondiale.
C’est la guerre en Ukraine qui précipite l’ensemble de l’économie mondiale, car ses conséquences s’ajoutent aux dégâts provoqués par la pandémie de Covid-19, explique l’institution : « l'invasion russe de l'Ukraine a accentué le ralentissement de l'économie mondiale ». Selon ces économistes, ce rythme de croissance autour de 3% devrait se maintenir jusqu’en 2023-2024.
C’est la guerre en Ukraine qui précipite l’ensemble de l’économie mondiale, car ses conséquences s’ajoutent aux dégâts provoqués par la pandémie de Covid-19, explique l’institution : « l'invasion russe de l'Ukraine a accentué le ralentissement de l'économie mondiale ». Selon ces économistes, ce rythme de croissance autour de 3% devrait se maintenir jusqu’en 2023-2024.