Les automobilistes trinquent
Il est tentant de planifier un voyage en voiture pour profiter des différents jours fériés, alors que le déconfinement se poursuit grâce à une campagne de vaccination en pleine montée en puissance. Mais les automobilistes font face à un sérieux problème : la hausse des prix des carburants ! Le litre de gazole a ainsi augmenté de 0,9% la semaine dernière, s'établissant à 1,422 €. Depuis le début de l'année, cela représente une hausse significative de 9%, autrement dit de 22,3 centimes d'euro (+18,6%) par rapport à la même époque l'an passé.
Et il en va de même pour l'essence sans-plomb dont les prix ont augmenté de 11% depuis le mois de janvier, avec un litre de sans-plomb 95 fixé à 1,526 €, et un litre de sans-plomb 98 à 1,603 €. La progression des prix du sans-plomb est de 19,8% en douze mois, ce qui représente une hausse de 25,3 centimes. Dans ces conditions, mieux vaut revoir la route des vacances et envisager d'aller un peu moins loin…
Et il en va de même pour l'essence sans-plomb dont les prix ont augmenté de 11% depuis le mois de janvier, avec un litre de sans-plomb 95 fixé à 1,526 €, et un litre de sans-plomb 98 à 1,603 €. La progression des prix du sans-plomb est de 19,8% en douze mois, ce qui représente une hausse de 25,3 centimes. Dans ces conditions, mieux vaut revoir la route des vacances et envisager d'aller un peu moins loin…
Baisse de la production
Les conducteurs pourront se consoler en se disant que c'est le même problème partout ailleurs, y compris aux États-Unis qui produit pourtant son propre pétrole. La raison de cette hausse des prix est à aller chercher du côté de la reprise économique : au plus fort de la crise sanitaire, l'activité s'est ralentie ce qui a entraîné une baisse de la consommation de pétrole, et donc des cours du baril. Les pays producteurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés ont décidé de réduire leur production pour soutenir les cours.
Mais alors que l'activité reprend dans toutes les industries, la production reste toujours basse et les réserves sont en train de s'épuiser. La demande est toujours plus forte quand l'offre demeure peu élevée : logiquement, les cours augmentent et les automobilistes paient la situation. Et la situation ne devrait pas s'améliorer dans les prochains mois, il faudra sans doute attendre la fin de l'année pour qu'un rééquilibrage ait lieu.
Mais alors que l'activité reprend dans toutes les industries, la production reste toujours basse et les réserves sont en train de s'épuiser. La demande est toujours plus forte quand l'offre demeure peu élevée : logiquement, les cours augmentent et les automobilistes paient la situation. Et la situation ne devrait pas s'améliorer dans les prochains mois, il faudra sans doute attendre la fin de l'année pour qu'un rééquilibrage ait lieu.