Intermarché fait pression sur un fournisseur
Il manque plusieurs marques dans le rayon café des supermarchés Intermarché. Les négociations entre l'enseigne et Jacobs Douwe Egberts (JDE) se passent en effet assez mal, le propriétaire de marques aussi populaires que L'Or, Maxwell, Grand-Mère ou encore Tassimo propose en effet une hausse de 25% de ses tarifs. Beaucoup trop, selon Intermarché, qui fait donc pression sur son fournisseur en ne mettant plus ses produits en vente. Cette hausse vertigineuse des prix peut néanmoins se justifier au vu du contexte actuel.
Les cours de l'arabica et du robusta ont en effet doublé en un an, en raison d'une conjonction de phénomènes. Il y a d'abord les difficultés de production dans plusieurs pays : la Colombie subit des troubles politiques qui réduisent ses exportations. Quant au Brésil, des conditions météorologiques ont provoqué une baisse de la production de plus de 24%. Il y a également des difficultés liées au transport.
Les cours de l'arabica et du robusta ont en effet doublé en un an, en raison d'une conjonction de phénomènes. Il y a d'abord les difficultés de production dans plusieurs pays : la Colombie subit des troubles politiques qui réduisent ses exportations. Quant au Brésil, des conditions météorologiques ont provoqué une baisse de la production de plus de 24%. Il y a également des difficultés liées au transport.
Un contexte orienté à la hausse
Le coût du transport des containers s'est énormément enchéri ces derniers mois (multiplié par six entre l'Asie et l'Europe !). Sans oublier la hausse des matières premières comme le carton ou le plastique, qui sont eux aussi indispensables pour les emballages des paquets de café (+40% en un an). Tout cela est le résultat de la désorganisation dans les chaînes d'approvisionnement mondiales suite à la pandémie.
Enfin, il y a la hausse de la consommation de café ces dernières années. Starbucks estime qu'elle va s'établir à 9% par an : une demande qui augmente, ce sont des prix en hausse. Par ailleurs, le prix du café en France n'a pas changé depuis 2015, selon l'Insee : au vu de tous ces éléments, les consommateurs doivent s'attendre à payer plus cher leur précieux or noir.
Enfin, il y a la hausse de la consommation de café ces dernières années. Starbucks estime qu'elle va s'établir à 9% par an : une demande qui augmente, ce sont des prix en hausse. Par ailleurs, le prix du café en France n'a pas changé depuis 2015, selon l'Insee : au vu de tous ces éléments, les consommateurs doivent s'attendre à payer plus cher leur précieux or noir.
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