Tensions commerciales
La conférence de presse du président français a été l'occasion pour lui de faire le bilan sur les relations économiques entre la France et la Chine, dans un contexte fortement troublé par les tensions commerciales avec les États-Unis. Sachant que la France seule ne peut imposer son agenda, Emmanuel Macron souhaite crédibiliser la parole de l'Europe, qui doit être « souveraine ». Il appelle à « corriger les erreurs du passé » : « la Chine a compris que nous étions organisés, que nous avions un agenda d'ouverture et de souveraineté », a affirmé le chef de l'État.
Deux accords sont en passe d'être finalisés : d'abord, l'entente entre la Chine et l'Europe concernant la lutte contre le réchauffement climatique. Et puis il y a un accord en matière d'investissement. Autre dossier important du moment, la réforme de l'Organisation mondiale du commerce, poussée par les États-Unis. Emmanuel Macron regrette « l'encéphalogramme plat » de l'Europe au niveau des réformes et sa capacité à s'en saisir elle-même : « Quand on aura une proposition européenne, on verra ce avec quoi la Chine est d'accord ou pas d'accord ».
Deux accords sont en passe d'être finalisés : d'abord, l'entente entre la Chine et l'Europe concernant la lutte contre le réchauffement climatique. Et puis il y a un accord en matière d'investissement. Autre dossier important du moment, la réforme de l'Organisation mondiale du commerce, poussée par les États-Unis. Emmanuel Macron regrette « l'encéphalogramme plat » de l'Europe au niveau des réformes et sa capacité à s'en saisir elle-même : « Quand on aura une proposition européenne, on verra ce avec quoi la Chine est d'accord ou pas d'accord ».
La réforme de l'OMC
À l'OMC, la Chine bénéficie d'un statut de « pays émergent », une situation dénoncée par Donald Trump. Mais « avant de savoir jusqu'où la Chine peut aller, je nous appelle nous à la responsabilité ». Le président de la République a aussi évoqué le dossier sensible des équipements 5G, avec Huawei en tête.
Le géant chinois des smartphones et des équipements réseau est toujours en délicatesse avec les États-Unis, où il est accusé d'espionnage au service de Pékin. Emmanuel Macron a expliqué que le gouvernement avait un droit de regard en raison de la souveraineté et de la sécurité nationale. « Les grands fournisseurs chinois sont présents en France très largement comme partout en Europe, après, il y a des sujets qui ne sont que commerciaux et des sujets qui sont aussi de souveraineté. C'est quelque chose que la Chine comprend très bien », a-t-il indiqué.
Le géant chinois des smartphones et des équipements réseau est toujours en délicatesse avec les États-Unis, où il est accusé d'espionnage au service de Pékin. Emmanuel Macron a expliqué que le gouvernement avait un droit de regard en raison de la souveraineté et de la sécurité nationale. « Les grands fournisseurs chinois sont présents en France très largement comme partout en Europe, après, il y a des sujets qui ne sont que commerciaux et des sujets qui sont aussi de souveraineté. C'est quelque chose que la Chine comprend très bien », a-t-il indiqué.