Des « problèmes de concurrence significatifs » en cas de fusion
C’est à l’occasion de la publication des résultats trimestriels que les groupes M6 et TF1 ont dévoilé le premier avis de l’Autorité de la Concurrence au sujet de leur projet de fusion. Cette dernière pointe du doigt un risque de « problèmes de concurrence significatifs », notamment au niveau du marché publicitaire français. Cumulés, en effet, TF1 et M6 représentent 75% du marché des droits audiovisuels, de la distribution de chaînes et de la publicité télévisuelle.
Un véritable géant sans commune mesure avec les autres acteurs du secteur en France, ce qui ne manque pas de créer des inquiétudes pour la concurrence que l’Autorité a signalées. Toutefois, ce premier avis n’est pas une porte totalement fermée à la fusion qui reste encore dans les cartons des deux groupes. Elle part, néanmoins, sur de mauvaises bases.
Un véritable géant sans commune mesure avec les autres acteurs du secteur en France, ce qui ne manque pas de créer des inquiétudes pour la concurrence que l’Autorité a signalées. Toutefois, ce premier avis n’est pas une porte totalement fermée à la fusion qui reste encore dans les cartons des deux groupes. Elle part, néanmoins, sur de mauvaises bases.
Un possible abandon du projet de fusion
TF1 et M6 sont attendus pour une audition devant le collège de l’Autorité de la Concurrence pour donner des précisions sur le projet, et des garanties, les 5 et 6 septembre 2022, à la suite de quoi ledit collège donnera son verdict. Il n’est pas obligé de suivre les recommandation de ce premier rapport plutôt opposé au projet.
Néanmoins, les deux groupes ont prévenu : si les demandes de l’Autorité de la Concurrence sont maintenues, le projet pourrait tout simplement être abandonné. « La nature et l’étendue des remèdes requis dans le rapport d’instruction feraient perdre toute pertinence au projet des parties qui, dans ce cas, l’abandonneraient », ont précisé les parties dans plusieurs communiqués.
Néanmoins, les deux groupes ont prévenu : si les demandes de l’Autorité de la Concurrence sont maintenues, le projet pourrait tout simplement être abandonné. « La nature et l’étendue des remèdes requis dans le rapport d’instruction feraient perdre toute pertinence au projet des parties qui, dans ce cas, l’abandonneraient », ont précisé les parties dans plusieurs communiqués.