Réduire le nombre d'agences
S'il faudra attendre le 1er janvier 2023 pour la fusion juridique entre les deux banques, la Société Générale veut d'ores et déjà préparer le terrain : dans un document envoyé aux partenaires sociaux, la Société Générale détaille son projet de fusion des réseaux de banques de détail avec le Crédit du Nord. À terme, c'est-à-dire d'ici 2025, la banque affichera un maillage territorial de 1.450 agences qui assureront le maintien du service « dans les mêmes villes qu'aujourd'hui », indique Sébastien Proto, directeur général adjoint du groupe Société Générale.
Actuellement, les deux réseaux comptent 2.100 agences, dont les emplacements font parfois doublon. La fusion entraînera des suppressions de postes, 3.700 en tout, mais qui s'appuieront sur « les départs naturels (estimés à 1500 par an d'ici 2025) et la priorité donnée aux reclassements et mobilités internes ». La démarche initiée par la Société Générale est qualifiée de « progressive, étalée dans le temps ».
Actuellement, les deux réseaux comptent 2.100 agences, dont les emplacements font parfois doublon. La fusion entraînera des suppressions de postes, 3.700 en tout, mais qui s'appuieront sur « les départs naturels (estimés à 1500 par an d'ici 2025) et la priorité donnée aux reclassements et mobilités internes ». La démarche initiée par la Société Générale est qualifiée de « progressive, étalée dans le temps ».
Fusion des systèmes informatiques
Pour le dirigeant, la démarche permet de commencer « tous nos parcours de formation, d'accompagnement individuel, très en avance par rapport à la mise en œuvre effective de la transformation ». L'autre grand chantier entre la Société Générale et le Crédit du Nord, c'est la fusion des systèmes informatiques. « Aujourd'hui, on répartit notre enveloppe d'investissements sur deux systèmes informatiques. À la fin, cela fait moins d'euros investis par client », explique Sébastien Proto.
À terme, la banque vise la vente de 30% des produits éligibles « totalement digitales » d'ici 2025. Au bout du compte, il s'agit de créer « une seule banque, avec un seul réseau, un seul siège, et un seul système informatique, au service de près de 10 millions de clients et forte de plus 25.000 collaborateurs ». Beaucoup d'ambition qui risque de se heurter à la réalité des relations avec les syndicats et la difficulté de mise en œuvre technique de la fusion des systèmes informatiques.
À terme, la banque vise la vente de 30% des produits éligibles « totalement digitales » d'ici 2025. Au bout du compte, il s'agit de créer « une seule banque, avec un seul réseau, un seul siège, et un seul système informatique, au service de près de 10 millions de clients et forte de plus 25.000 collaborateurs ». Beaucoup d'ambition qui risque de se heurter à la réalité des relations avec les syndicats et la difficulté de mise en œuvre technique de la fusion des systèmes informatiques.