Denrées rares
Les palettes en bois n'ont l'air de rien, mais elles sont indispensables à l'économie. Elles permettent en effet de transporter des marchandises et, dans un contexte de redémarrage après la crise sanitaire, celles-ci commencent dangereusement à manquer. La demande est exponentielle depuis plusieurs semaines, et les transporteurs regardent avec angoisse le cours des palettes augmenter sans cesse : au niveau mondial, on est passé de 10 à 15 dollars la palette en un an.
Le prix des matières premières indispensables à la confection d'une palette est en hausse constante, qu'il s'agisse du bois (à 635 dollars les 300 mètres carrés de planches coûtent, c'est 105 dollars de plus par rapport à l'an dernier) ou des clous, dont le prix a augmenté de 36% en un an. Sans oublier la pénurie de main d'œuvre qui touche tous les secteurs. Quant aux palettes en plastique, elles sont trois fois plus chères que celles en bois…
Le prix des matières premières indispensables à la confection d'une palette est en hausse constante, qu'il s'agisse du bois (à 635 dollars les 300 mètres carrés de planches coûtent, c'est 105 dollars de plus par rapport à l'an dernier) ou des clous, dont le prix a augmenté de 36% en un an. Sans oublier la pénurie de main d'œuvre qui touche tous les secteurs. Quant aux palettes en plastique, elles sont trois fois plus chères que celles en bois…
Des matières premières plus chères
La crise des palettes est mondiale, et aussi française. Barronier Palettes du Lyonnais a dû augmenter le prix de ses produits de 20 à 30 centimes en raison des coûts d'approvisionnement. Une autre difficulté s'ajoute aux autres : le manque de bois dans certaines régions de l'Hexagone. De fait, les entreprises qui ont besoin de palettes pour leur activité vont devoir les payer plus cher, ce qui aura une conséquence sur leurs coûts de production.
Irène Barronier, à la tête de Barronier Palettes du Lyonnais, explique à BFM Business que les palettes sont le « baromètre de l'économie » : quand l'activité freine, « on est les premiers à freiner ». En revanche, quand l'activité repart, les fournisseurs de palettes sont les premiers à redémarrer, « avant les autres ». Après tout, c'est somme toute un signal positif.
Irène Barronier, à la tête de Barronier Palettes du Lyonnais, explique à BFM Business que les palettes sont le « baromètre de l'économie » : quand l'activité freine, « on est les premiers à freiner ». En revanche, quand l'activité repart, les fournisseurs de palettes sont les premiers à redémarrer, « avant les autres ». Après tout, c'est somme toute un signal positif.