Au lendemain d’une mobilisation qui a mis près de 290 000 personnes sur les routes, Edouard Philippe a réitéré qu’il entendait la colère des Français contre le prix des carburants. Mais pas seulement : « on a aussi entendu de la souffrance, l’absence de perspectives, l’idée que les pouvoirs publics depuis longtemps ne répondaient pas aux inquiétudes et au sentiment de déclassement, d’abandon ressenti par une partie de la population », a-t-il indiqué. Pas question cependant de changer la trajectoire choisie par le gouvernement : « Ce n’est pas quand ça souffle qu’il faut changer de cap, le cap que nous avons fixé nous allons le tenir », a martelé le locataire de Matignon.
La taxe carbone, dont l’augmentation est prévue le 1er janvier, est donc maintenue. Edouard Philippe reconnait que « la transition écologique ne peut être réussie que si nous accompagnons effectivement, pratiquement, les Français ». Il martèle : « Nous voulons les libérer de cette dépendance à la voiture ». Il écarte l’idée d’une réunion avec les syndicats et les corps intermédiaires pour bâtir le Pacte social de conversion écologique proposé par la CFDT. Ce n’est pas ce que demandent les « gilets jaunes », selon le Premier ministre.
Edouard Philippe est également revenu sur le bilan humain des manifestations de samedi. Il est très lourd, avec plus de 400 blessés et une manifestante décédée. « La sécurité a été une constante de notre attitude », a assuré le Premier ministre, qui condamne la récupération politique de ce « décès dramatique ». Il dit aussi que si la liberté de manifester est garantie, « ce n’est pas l’anarchie » pour autant.
La taxe carbone, dont l’augmentation est prévue le 1er janvier, est donc maintenue. Edouard Philippe reconnait que « la transition écologique ne peut être réussie que si nous accompagnons effectivement, pratiquement, les Français ». Il martèle : « Nous voulons les libérer de cette dépendance à la voiture ». Il écarte l’idée d’une réunion avec les syndicats et les corps intermédiaires pour bâtir le Pacte social de conversion écologique proposé par la CFDT. Ce n’est pas ce que demandent les « gilets jaunes », selon le Premier ministre.
Edouard Philippe est également revenu sur le bilan humain des manifestations de samedi. Il est très lourd, avec plus de 400 blessés et une manifestante décédée. « La sécurité a été une constante de notre attitude », a assuré le Premier ministre, qui condamne la récupération politique de ce « décès dramatique ». Il dit aussi que si la liberté de manifester est garantie, « ce n’est pas l’anarchie » pour autant.