Et si la France devait instaurer une « taxe GAFA », Google est prêt à s’en acquitter, a indiqué Sébastien Missoffe, le directeur général de Google France. Durant une rencontre avec l’association des journalistes économiques et financiers, le dirigeant a expliqué que l’entreprise paiera « s'il y a une taxe sur le chiffre d'affaires qui est mise en place en France ou dans l'Union européenne », a-t-il affirmé. En revanche, il lui a été impossible pour lui de dire le montant que Google pourrait reverser : « la façon dont elle sera calculée n'a pas été communiquée ».
Paris et Berlin ont mis cette proposition sur la table européenne il y a quelques semaines, et elle est votée à l’unanimité (d’ici mars 2019) pour être appliquée. L’envergure du projet a été fortement réduit : si la taxe reste de 3% sur le chiffre d’affaires, seuls les activités de publicité en ligne seront concernées. Mais même avec cette assiette beaucoup plus petite, plusieurs États membres ont montré de l’hostilité. C’est pourquoi Bruno Le Maire a annoncé qu’une taxe à l’échelle française est envisagée dès l’année prochaine.
Google France, dont les revenus proviennent majoritairement de la publicité en ligne, a déclaré une chiffre d’affaires de 325 millions d’euros sur son dernier exercice. L’entreprise a réglé 14 millions d’euros d’impôt sur les sociétés. Ces revenus seraient en réalité bien plus importants : on les estime en effet à hauteur de 2 milliards d’euros. Mais comme tous les grandes entreprises internet, Google tire sur toutes les ficelles de l’optimisation fiscale.
Paris et Berlin ont mis cette proposition sur la table européenne il y a quelques semaines, et elle est votée à l’unanimité (d’ici mars 2019) pour être appliquée. L’envergure du projet a été fortement réduit : si la taxe reste de 3% sur le chiffre d’affaires, seuls les activités de publicité en ligne seront concernées. Mais même avec cette assiette beaucoup plus petite, plusieurs États membres ont montré de l’hostilité. C’est pourquoi Bruno Le Maire a annoncé qu’une taxe à l’échelle française est envisagée dès l’année prochaine.
Google France, dont les revenus proviennent majoritairement de la publicité en ligne, a déclaré une chiffre d’affaires de 325 millions d’euros sur son dernier exercice. L’entreprise a réglé 14 millions d’euros d’impôt sur les sociétés. Ces revenus seraient en réalité bien plus importants : on les estime en effet à hauteur de 2 milliards d’euros. Mais comme tous les grandes entreprises internet, Google tire sur toutes les ficelles de l’optimisation fiscale.