Objectif zéro métro, zéro RER pour la grève à la RATP
Lancée par les conducteurs, la journée de grève à la RATP a un mot d’ordre : « zéro métro, zéro RER ». De quoi donner le ton, et de quoi expliquer la mise en garde relativement rare de la régie qui conseille tout simplement de rester chez soi dès que possible, de reporter les déplacements et de préférer le télétravail. Car les prévisions sont noires.
Lundi 7 novembre 2022, la RATP annonce un trafic « très fortement perturbé » pour les métros et les RER, et un trafic « perturbé » pour les bus et les tramways. Le détail des prévisions et la quantité de trains en circulation ne seront néanmoins connues que mercredi 9 novembre 2022. Mais les Franciliens ont d’ores-et-déjà tout intérêt à se préparer au pire.
Lundi 7 novembre 2022, la RATP annonce un trafic « très fortement perturbé » pour les métros et les RER, et un trafic « perturbé » pour les bus et les tramways. Le détail des prévisions et la quantité de trains en circulation ne seront néanmoins connues que mercredi 9 novembre 2022. Mais les Franciliens ont d’ores-et-déjà tout intérêt à se préparer au pire.
RATP : un message au nouveau PDG Jean Castex
Si la grève s’annonce suivie, c’est pour plusieurs raisons. Pour commencer, impossible d’oublier que le week-end du 12 novembre 2022 est un week-end long, avec le vendredi 11 novembre 2022 qui est férié. Mais c’est plus sur le plan politique que la raison de la mobilisation est à chercher.
La grève a pour objectif de convaincre la direction à augmenter les embauches mais aussi la grille de salaires, sur fond d’inflation à plus de 6% en France. Or, la mobilisation coïncide avec la nomination de Jean Castex, ancien Premier ministre, à la tête de la régie des transports parisiens. Ce dernier est donc prévenu : son arrivée à la RATP se fait dans un contexte social compliqué, alors qu’il aura la charge de préparer les transports parisiens aux JO 2024.
La grève a pour objectif de convaincre la direction à augmenter les embauches mais aussi la grille de salaires, sur fond d’inflation à plus de 6% en France. Or, la mobilisation coïncide avec la nomination de Jean Castex, ancien Premier ministre, à la tête de la régie des transports parisiens. Ce dernier est donc prévenu : son arrivée à la RATP se fait dans un contexte social compliqué, alors qu’il aura la charge de préparer les transports parisiens aux JO 2024.