Ce mouvement est historique : jamais aucun restaurant de l'enseigne américaine ne s'était mis en grève depuis 1974 et l'implantation du premier McDonald's outre-Manche. La quarantaine d'employés des deux fast-food et leurs soutiens se sont retrouvés près du Parlement britannique, à Westminster. L'enjeu pourrait cependant déborder le cadre de ces restaurants puisque les grévistes, soutenus dans leur lutte par le syndicat de la restauration britannique, ont des revendications qui peuvent aussi concerner d'autres salariés du secteur.
Le mouvement est porté par des revendications concernant la sécurité de l'emploi, les conditions de travail, et la rémunération trop basse et soumise à une variabilité trop importante. C'est une des conséquences des fameux contrats « zéro heure » pour lesquels les employés ne bénéficient ni d'un horaire ni d'une rémunération fixes. Les salariés sont donc soumis à des variations horaires très importantes, pour un salaire qui n'est jamais établi. C'est la raison pour laquelle une revendication porte sur une meilleure sécurité du nombre d'heures travaillées, ainsi qu'un salaire horaire de 10 livres.
Du côté de McDonald's, on minimise la portée du mouvement qui ne touche que deux des 1 200 restaurants installées au Royaume-Uni (le groupe y emploie 115 000 personnes). L'enseigne explique aussi avoir procédé à trois augmentations de salaires depuis avril 2016, portant ainsi la hausse du salaire moyen horaire à 15%. De plus, les employés ont le choix de leur contrat du travail depuis le mois d'avril : soit un contrat flexible, ou un contrat stable avec des heures garanties. Dans leur majorité, les salariés ont choisi le premier.
Le mouvement est porté par des revendications concernant la sécurité de l'emploi, les conditions de travail, et la rémunération trop basse et soumise à une variabilité trop importante. C'est une des conséquences des fameux contrats « zéro heure » pour lesquels les employés ne bénéficient ni d'un horaire ni d'une rémunération fixes. Les salariés sont donc soumis à des variations horaires très importantes, pour un salaire qui n'est jamais établi. C'est la raison pour laquelle une revendication porte sur une meilleure sécurité du nombre d'heures travaillées, ainsi qu'un salaire horaire de 10 livres.
Du côté de McDonald's, on minimise la portée du mouvement qui ne touche que deux des 1 200 restaurants installées au Royaume-Uni (le groupe y emploie 115 000 personnes). L'enseigne explique aussi avoir procédé à trois augmentations de salaires depuis avril 2016, portant ainsi la hausse du salaire moyen horaire à 15%. De plus, les employés ont le choix de leur contrat du travail depuis le mois d'avril : soit un contrat flexible, ou un contrat stable avec des heures garanties. Dans leur majorité, les salariés ont choisi le premier.