Le SNPL, le SPAF et Alter, soit les principaux syndicats de pilotes d'Air France, ont décidé d'un mouvement commun le 11 janvier. Il s'agit de protester contre le débarquement d'un commandant de bord : ce dernier a refusé d'effectuer un vol composé d'un équipage « dégradé », un acte « extrêmement grave qui conteste aux commandants de bord Air France leur capacité à maintenir un haut niveau de sécurité à bord », selon le communiqué du SNPF. Ce débarquement s'est déroulé ce mardi 2 janvier, selon le syndicat.
Air France a procédé au débarquement de ce commandant de bord — le remplacement contre son gré — alors que la décision de ce dernier, qui est aussi un instructeur « réputé pour ses qualités professionnelles et respecté de tous », a refusé d'effectuer un vol au départ d'Orly. L'équipage ne « répondait pas pleinement à la réglementation en vigueur et au manuel d’exploitation de la compagnie ». Le syndicat déplore aussi que les membres de cet équipage ont subi des « menaces de conséquences managériales de la part de leur encadrement pour les convaincre d’effectuer le vol en dépit des risques encourus pour la sécurité ».
Les trois syndicats qui appellent à la grève des pilotes laissent toutefois une porte ouverte au dialogue. La direction d'Air France a ainsi la possibilité d'apporter une réponse « satisfaisante » à cette affaire. Les représentants des pilotes demandent entre autres que la direction reconnaisse que la décision n'était pas conforme au respect des prérogatives des commandants de bord, et qu'elle clarifie les prérogatives légales qui incombent à ces mêmes commandants.
Air France a procédé au débarquement de ce commandant de bord — le remplacement contre son gré — alors que la décision de ce dernier, qui est aussi un instructeur « réputé pour ses qualités professionnelles et respecté de tous », a refusé d'effectuer un vol au départ d'Orly. L'équipage ne « répondait pas pleinement à la réglementation en vigueur et au manuel d’exploitation de la compagnie ». Le syndicat déplore aussi que les membres de cet équipage ont subi des « menaces de conséquences managériales de la part de leur encadrement pour les convaincre d’effectuer le vol en dépit des risques encourus pour la sécurité ».
Les trois syndicats qui appellent à la grève des pilotes laissent toutefois une porte ouverte au dialogue. La direction d'Air France a ainsi la possibilité d'apporter une réponse « satisfaisante » à cette affaire. Les représentants des pilotes demandent entre autres que la direction reconnaisse que la décision n'était pas conforme au respect des prérogatives des commandants de bord, et qu'elle clarifie les prérogatives légales qui incombent à ces mêmes commandants.
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